Les discours à la Ziarra Thierno Saïdou Nourou Tall et l’affaire des 94 milliards CFA agitée par Ousmane Sonko font la Une des quotidiens de ce lundi 28 janvier 2019.
« Dossier : Présidentielle 2019 : A l’épreuve des fake news, » à sa Une
A l’orée de la présidentielle, le quotidien Enquête a dressé un dossier sur les ‘’fake news’’ qui gagnent en notoriété.
« J’ai aidé à populariser le terme ‘’fake news’’ et maintenant je tique à chaque fois que je l’entends. » L’aveu du rédacteur du site américain Buzzfeed, Craig Silvermen, est de taille. Au Sénégal, le contexte préélectoral ‘’autorise’’, depuis peu, quelques dérapages sur le net avec des documents factices. Si une plus grande puissance a été exposée à ces dérives, que dire d’un pays moins doté techniquement, » Interroge-le journal. « Il y’a de quoi être inquiet, dans la mesure où, au Sénégal, malgré qu’on ait les moyens, on n’a pas développé les techniques pour contrer les fake news, » avance-le journaliste et bloggeur Papa Ismaila Dieng.
Dans le contexte préélectoral, ces faussetés se sont déjà invitées sur l’espace public gagnant même en notoriété. Dans le contexte actuel, ce sont ces autoroutes qu’empruntent les informations et l’insouciance dans laquelle elles se partagent qui inquiètent. « Une étude a montré que 80% des personnes qui partagent des liens sur les réseaux sociaux ne lisent pas son contenu. Il y’a énormément de problèmes qui vont biaiser le choix du citoyen, » poursuit-M. Dieng, pour qui cette numérisation de la campagne présente aussi bien des avantages que des inconvénients.
« Alors que la vérité est rarement diffusée à plus de 1.000 personnes, le top 1% des cascades de fausses nouvelles touche généralement entre 1.000 et 100.000 personnes, » concluent-trois chercheurs du Massachusetts Institute of Technology, relayé dans le journal. « Aucun pays n’est épargné et les derniers événements au Sénégal montrent que la campagne électorale pour la présidentielle du 24 février 2019 est partie pour être celle de la désinformation, laquelle jouera un rôle inédit dans l’histoire politique du pays, » souligne le rédacteur en chef de Africa Check, Samba Dialimpa Badji, dans un article mis en ligne il y a une dizaine de jours.
Mais, selon le journaliste et bloggeur Papa Ismaila Dieng, tout n’est pas à jeter. Il estime qu’avec cette déferlante d’infox, les producteurs de l’information et leurs destinataires sont contraints, condamnés même, à développer une plus grande prudence, » lit-on dans l’Enquête.
« Enquête parlementaire dans l’affaire des 94 milliards : La fin de non-recevoir de Sonko, » titre-l’Enquête
« Ousmane Sonko sur l’affaire des 94 milliards FCFA : Je ne répondrai qu’au Procureur, » à la Une de l’Observateur
« Sonko vs Macky : La bataille avant l’heure, » à la Une de Sud Quotidien
Malmené ces derniers jours dans l’affaire du détournement présumé de 94 milliards FCfa, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, refuse de participer à l’initiative de ses pairs députés tendant à faire éclater la vérité. En tournée dans le sud du pays, c’est à Ziguinchor qu’il a annoncé sa volonté de ne pas répondre à une convocation de la commission d’enquête parlementaire lors d’un meeting ce samedi 26 janvier. S’exprimant sur l’affaire des 94 milliards de FCfa, il a saisi l’occasion pour apporter la réplique au Président du groupe parlementaire de Benno bokk Yakaar(Bby).
« C’est de l’enfantillage la requête d’Aymérou Gningue. Je ne répondrais dans cette affaire qu’au procureur de la République, s’il décide d’ouvrir la plainte que j’avais déposé, » a fait-savoir le député Sonko, dans l’Observateur. « Macky Sall doit dire à ses sujets que je ne suis pas leur égal. Certains d’entre eux peuvent être mon père, d’autres mon grand-frère. Mais, ils doivent savoir que je ne suis pas leur égal, car je les ai tous dépassé de très loin. D’ailleurs, je ne leur adresserai plus la parole. Mon égal dans ce combat présidentiel c’est Macky Sall. Je le battrai le 24 février avant de le bouter hors du Plais de la République, » poursuit-le leader de Pastef dans le quotidien l’Observateur.
« Sur le saccage de son siège, Ousmane Sonko continue de pointer un doigt accusateur sur Abdoulaye Diouf sarr. « J’en appelle à la responsabilité de tous les acteurs républicains, notamment les forces de défense et de sécurité, parce que c’est à elles qu’incombent la sécurité des citoyens et particulièrement des candidats, » indique-le président de la coalition ‘’Sonko président’’. A l’en croire, ceux qui ont saccagé son siège ont déclaré avoir agi sous les ordres et pour le compte d’Abdoulaye Diouf Sarr, pour la simple raison que ce dernier n’accepte pas que le Pastef dispose d’un siège dans son fief, » nous-apprend encore le quotidien Enquête.
« L’affaire du meurtre de Mariama Sagna « militante du Pastef) sera élucidée tôt ou tard. » Ces propos sont aussi du candidat Sonko, qui accuse ouvertement le régime de plonger le pays dans une violence pré-électorale. Pour Ousmane Sonko, « les présumés auteurs du meurtre de Mariama Sagna sont des repris de justice, l’un venait d’être libéré il y’a quatre mois et les deux autres pour d’autres motifs, venaient d’être élargis. « Nous continuons à exiger que la lumière soit faite. Elle se fera maintenant ou immédiatement après la chute de Macky Sall comme dans beaucoup d’autres dossiers, » lance-le candidat Sonko dans les colonnes de Sud Quotidien.
« Ziarra Thierno Saidou Nourou Tall et Thierno Mountaga Tall : Thierno Madani Tall prêche la paix et la retenue, » à sa Une
La tension notée dans le landerneau politique inquiète la famille omarienne à moins d’un mois de l’élection présidentielle. Dans son discours dimanche 27 janvier à l’occasion de la cérémonie officielle de la 39e édition de la Ziarra dédiée à Thierno Saïdou Nourou Tall et à Thierno Mountaga Tall, le khalife Thierno Madani Tall a formulé des prières pour des élections apaisées.
« A l’occasion des campagnes électorales, nos hommes de Dieu accordaient des conseils aux citoyens de tous bords et des politiques surtout, ils appelaient à la retenue et à éviter toute action violente ou toute émeute dans la finalité. C’est dans cette perspective que nous prions pour la fin de toutes les tensions dans les pays musulmans et ceux du monde où règnent la tuerie, l’effusion du sang, » a déclaré Thierno Madani Tall. Il ajoute que le monde meilleur où règnent la sécurité et la stabilité se construit sur le socle de la justice et du respect des droits des autres, » lit-on dans Sud Quotidien.
« Il invite ainsi les citoyens à s’inspirer des parrains de la Ziarra qui ont été des portes étendards de la parole de vérité et de l’orientation vers le bien. « Il devient nécessaire aux croyants de veiller à avoir des comportements doués en copiant le modèle du Prophète. Dans un autre sens, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique a sollicité des prières pour la réalisation des projets du Président, Macky Sall pour les familles religieuses et pour le pays. « Macky Sall est au courant de votre projet pour la reconstruction de la mosquée et il donnera sa participation. Le chef de l’Etat n’a pas oublié les familles religieuses depuis son accession à la magistrature suprême. Ce qu’il a fait à Touba, à Tivaouane, il l’a fait à Cambérène… » Se targue-M. le ministre, dans Sud Quotidien.
Au cœur du Sport
Ligue 1 : 12e journée : « Pikine reprend le fauteuil à Teungueth FC, » à sa Une
« Après cinq matchs nuls d’affilée, Pikine a remporté le choc des promus contre Gorée (1-0). Un succès permettant aux hommes de Djiby de reprendre la première place à Teungueth FC, accroché par Génération Foot (2-2), dans un derby à rebondissements.
GOREE / PIKINE 0-1
TEUNGUETH FC / GENERATION FOOT 2-2
JARAAF / NDIAMBOUR 2-1
LINGUERE / STADE MBOUR 1-0
MBOUR PC / DAKAR SACRE CŒUR 1-1
AS DOUANE / NGB 0-1
SONACOS / CASA SPORTS 1-0
Côté Basket, le quotidien Stades renseigne que Mame Marie Sy souffre d’une élongation. De ce fait, l’ailière-forte des lionnes Mame Marie Sy est encore out pour un moment, de l’effectif de Villeneuve d’Ascq (France). Elle souffre d’une élongation à l’ischio-jambier.