Deuxième (2e) plus grande économie de la zone UEMOA après la Côte d’Ivoire, « le Sénégal a consolidé sa bonne performance avec un taux satisfaisant de mise en œuvre des réformes de 77,5% contre 74 % en 2022 soit une progression de 3 points », a indiqué Cheikh Diba, Ministre des Finances et du Budget. Cette amélioration s’explique par les performances enregistrées dans la conduite des réformes au titre de la gouvernance économique et convergence (+2,5 points), du marché commun (+5,7 points) et, dans une moindre mesure, des reformes sectorielles (+1,1 point).
Ces résultats ont été rendus public lors de la 9e revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) qui s’est tenue à Dakar hier vendredi.
Ainsi au titre de l’année 2023, les travaux ont passé en revue trois composantes, à savoir la gouvernance économique, la convergence, le marché commun et les réformes sectorielles. Au cours de cette revue technique, 131 réformes et 7 projets ont été examinés. Revenant sur la portée de l’évaluation, Abdoulaye Diop, Président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, a fait savoir qu’au terme de l’exercice, « les recommandations ont porté essentiellement sur l’accélération du processus des textes adoptés, qu’il faudra verser dans le panier d’évaluation et permettre d’avancer dans un processus d’intégration économique au niveau de l’Union. Ces textes portent entre autres sur les collectivités territoriales, la culture, la pêches et l’éducation ».
Selon le ministre des Finances et du Budget Au cours de cette revue technique, 131 réformes et 7 projets ont été examinés. Il est ressorti de cet exercice que le Sénégal a réalisé provisoirement un taux moyen de mise en œuvre des réformes de 77,5% en 2023 contre 74,5% en 2022, soit une progression de 3 points de pourcentage.
Il ajoute que « cette amélioration s’explique par les performances enregistrées dans la conduite des réformes au titre de la gouvernance économique et convergence (+2,5 points), du marché commun (+5,7 points) et, dans une moindre mesure, des reformes sectorielles (+1,1 point). »
Pour Cheikh Diba, « ces résultats sont obtenus grâce à la contribution des différents acteurs de l’administration sénégalaise avec l’appui constant des plus hautes autorités, favorisés également par la tenue régulière, sous la conduite de la Commission de l’UEMOA, des revues annuelles sur lesquelles je voudrais particulièrement insister. »
En effet, ces revues annuelles constituent un cadre pour, non seulement, évaluer les réussites en matière d’application des réformes, mais également un moyen d’identifier les mesures à prendre pour consolider et améliorer les performances, tout en corrigeant progressivement les insuffisances.
Elles offrent également aux administrations publiques concernées une excellente opportunité de partager les expériences réussies en matière de réformes, de politiques, de programmes et de projets.
La tenue de la phase politique permet de procéder à la validation finale des résultats de la revue technique mais également de renforcer l’engagement de nos administrations et des plus hautes autorités dans l’application des réformes de notre Union.
Pour rappel, la revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires au sein de l’UEMOA a été instituée par la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement par l’acte additionnel n°05/2013/CCEG/UEMOA du 24 octobre 2013. Ce cadre vise un objectif global de favoriser l’accélération de l’application des réformes et l’exécution des politiques, programmes et projets communautaires.