La grande mosquée de Tivaouane, dont les travaux d’achèvement devraient être bouclés “au plus tard” dans deux ans, sera une “mosquée intelligente, verte et attractive”, à même de contribuer au tourisme religieux dans cette cité religieuse, a annoncé El Hadj Malick Sarr, adjoint au président de l’association Diamâ’atou nour (Ajana), en charge de la gestion de ce chantier.
“C’est une mosquée intelligente, une mosquée verte, avec des arbres dans l’enceinte et tout autour. Ça va être une mosquée attractive que des gens viendront visiter de partout (dans le cadre du) tourisme religieux”, a dit M. Sarr.
S’exprimant lors d’une visite du chantier initiée mardi 14 mai par le préfet du département de Tivaouane, Mamadou Guèye, en présence de services techniques de l’Etat, il a insisté sur la nécessité de préserver cet édifice qui constitue un patrimoine.
“Les travaux de la mosquée seront finis dans quelques mois, au plus tard dans deux ans”, a-t-il annoncé.
Une salle connectée à la fibre optique permettra de suivre en temps réel sur Internet les sermons du vendredi de l’imam de la mosquée, a-t-il dit à des journalistes à la fin de la visite.
Selon El Hadji Malick Sarr, dans le montage financier du projet, il a été prévu de rendre l’infrastructure autonome, avec un forage dont le débit dépasse les besoins en eau de l’édifice, le surplus pouvant être rentabilisé.
Il a aussi évoqué la possibilité de revendre l’excédent de production d’électricité de l’infrastructure.
En tant qu’établissement public recevant du public (ERP) d’une capacité d’accueil estimée à environ 50.000 personnes – intérieur et extérieur compris -, il était normal de veiller à ce que toutes les conditions de sécurité soient prévues, a-t-il relevé.
Lors de cette visite du chantier, les sapeurs-pompiers ont suggéré l’élargissement des portiques, pour permettre le passage de leurs nouveaux véhicules d’intervention de grand gabarit, en en cas de besoin.
D’autres préoccupations des services techniques ont porté sur l’assainissement, notamment le drainage des eaux pluviales, et leur évacuation hors du site.
Cette visite dont la date coïncidait avec la troisième année, jour pour jour, de la reprise des travaux de cet édifice religieux, était arrivée à son heure, alors qu’on se prépare à l’arrivée de l’hivernage, mais aussi au Gamou, a relevé El Hadji Malick Sarr.
Avec APS