Les députés et sénateurs réunis en Congrès à Versailles ce lundi après-midi ont voté pour l’inscription de « la liberté » de recourir à l’IVG dans la Constitution, faisant de la France le premier à pays à le faire de manière aussi explicite.
La France inscrit l’IVG dans sa Constitution. Les membres du Parlement français, députés et sénateurs réunis en Congrès à Versailles, ont voté ce lundi en faveur de l’inscription de « liberté garantie » de l’Interruption volontaire de grossesse dans son texte fondamental. La France devient le premier à pays à le faire de manière aussi explicite. Un vote historique salué par une ovation debout de l’hémicycle. Pour être approuvé, le projet de révision devait réunir la majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés, soit 512 voix. Au total, 780 parlementaires ont voté pour, 72 contre. Le sceau du Congrès a ensuite été apposé sur le texte dans une salle voisine.
« La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse » : introduite à l’article 34, la phrase fera donc de la France une pionnière, à rebours de plusieurs pays où le droit à l’avortement recule, aux États-Unis ou en Europe de l’Est. « C’est une étape fondamentale (…) une étape qui restera dans l’Histoire, une étape qui doit tout aux précédentes », a déclaré Gabriel Attal en ouverture de la séance.