Le Réseau pour l’émergence et le développement des écovillages au Sahel (REDES) travaille à la création d’un pôle transfrontalier d’écovillages, dont l’objectif est de réunir, à terme, une centaine de villages mauritaniens et sénégalais, renseigne lundi 25 juillet, son président, Ousmane Aly Pame.
« Le REDES, en partenariat étroit et fécond avec les municipalités de Dar El Barka et de Gamadji Saré et les associations communautaires riveraines du fleuve Sénégal, travaille activement à la création d’un pôle transfrontalier d’écovillages, dont l’objectif est de réunir, à terme, une centaine de villages mauritaniens et sénégalais’’, a-t-il dit dans un communiqué.
Il a expliqué que son organisation s’est engagée dans la mise en œuvre d’un programme de grande envergure, centré autour de la réalisation de pépinières arboricoles et de vergers communautaires, de l’organisation de campagnes de reboisement et d’ateliers de formation en pratiques écovillageoises.
L’objectif, a-t-il précisé, est d’apporter une contribution significative à la régénération et à la préservation des écosystèmes de la vallée du Sénégal.
Selon lui, dans le cadre de ses initiatives pour une région sahélienne verte et prospère, le REDES a produit, ces douze derniers mois, plus de 200 000 plants grâce au concours technique et matériel de son partenaire, ‘’Trees for Future.’’
Cette production d’arbres fruitiers, d’ombrage et de brise-vent a été plantée dans des vergers communautaires, familiaux ou privés mais également dans des établissements scolaires des communes de Ndioum, Gamadji Saré, Guédé village et de Guédé Chantier, a-t-il fait savoir.
Le président du REDES a souligné que la production de ces milliers de plants a été possible grâce au concours des associations écologistes de Casamance qui, dans un remarquable élan de solidarité et de partage, ont offert d’importantes quantités de graines de citronniers et d’acajous.
La Plateforme environnementale en Casamance et Casamance Horizons s’activent dans la préservation de l’environnement et la promotion du tourisme solidaire à Nianfrang, Bignona, Kafountine et Abéné, a rappelé Ousmane Aly Pame, selon Aps.
Il a ajouté que ces deux associations soutiennent les efforts de reboisement en cours dans la vallée du fleuve Sénégal en mettant à la disposition du REDES des ressources semencières arboricoles, pratiquement introuvables dans le nord.
Il a indiqué que les partenaires mauritaniens du REDES, de leur côté, jouent aussi pleinement leur partition dans la réussite des efforts communautaires et transfrontaliers de régénération des écosystèmes de la vallée, citant Loboudou, un écovillage pionnier du Sahel.