Le Sri Lanka a accepté ce mardi de ne plus incinérer les morts musulmans victimes du coronavirus, ce conformément aux rites funéraires islamiques.
Le gouvernement de la république du Sri Lanka est revenu à de meilleurs sentiments en acceptant de laisser la communauté musulmane Sri lankaise d’inhumer leurs morts conformément aux rites funéraires islamiques.
Une acceptation qui fait suite à la demande de L’association islamique mondiale qui d’ailleurs a annoncé ce mardi que « le gouvernement Sri-Lankais avait souscrit à sa demande de ne plus incinérer les morts musulmans victimes du coronavirus », renseigne une note dont Teranganews a eu connaissance.
Le secrétaire général de l’organisation Mohamed Ibn Abdel Kerim El Issy a révélé avoir reçu un appel téléphonique du ministre Sri Lankais des affaires étrangères lui confirmant que son gouvernement a répondu favorablement à la requête formulée par l’organisation de ne plus incinérer les morts des musulmans conformément aux principes de la religion musulmane.
« Une décision magnifiée par l’organisation islamique mondiale, à sa juste valeur qui a répondu favorablement à leur requête », a laissé entendre Mohamed Ibn Abdel Kerim El Issy.
Il en outre a ajouté que « la décision du gouvernement Sri lankais est de nature à consolider les relations entre ce pays et l’organisation islamique mondiale qui constitue une référence mondiale pour les peuples musulmans ».
Pour rappel, le 31 mars, le Sri Lanka avait ordonné la crémation obligatoire des corps des personnes décédées du coronavirus COVID-19 ou décédées avec suspicion d’infection au COVID-19, sans fournir de justification suffisante ou raisonnable pour s’écarter des directives de l’OMS, qui s’est déclarée préoccupée par le fait que le changement n’était pas nécessaire pour protéger la santé publique.
Alors que pour la communauté musulmane du Sri Lanka, l’inhumation est considérée comme une étape nécessaire des rites funéraires, conformément à la tradition islamique.