Le taux de participation de participation électorale pourrait être conséquente si le rythme actuel est maintenu jusqu’au jour du scrutin, le dimanche 25 février prochain. A moins de trois mois de la présidentielle, les électeurs se mobilisent déjà. Dans sa campagne de massification, la plateforme LACOS ( Leaders Alliés du Candidat Ousmane Sonko ) a lancé un appel solennel aux sénégalais pour la participation massive au scrutin de février 2024. Ceci dans le cadre de mettre fin au régime de Macky Sall et d’Amadou Bâ qui, selon ces leaders, a fait preuve « de sa peur bleue d’affronter le Président Ousmane Sonko dans une élection présidentielle libre, démocratique, inclusive et transparente ».
Mamadou Lamine Dianté et Cie estiment que : « Pour la paix, la stabilité, la sécurité, le travail et la prospérité pour tous et toutes, il urge de mettre fin aux turpitudes d’une gestion sombre et vicieuse jonchée de scandales à milliards jamais élucidés et jamais punis, aux spoliations foncières tous azimuts, aux tourmentes de la vie chère, de la misère sociale grandissante et du chômage des jeunes, aux affres des vagues meurtrières de la migration dite irrégulière, aux errements de la campagne agricole, au piétinement des droits et acquis des travailleurs, au sabotage du service public de l’école, de l’université, de la santé, de la poste, pour ne citer que ces exemples ».
Pour eux, la lutte pour changer le système est loin d’être gagnée. Cependant, ils sont avais que « seule une forte mobilisation du peuple souverain permettra de mettre fin au régime en place dans la paix, l’unité, la solidarité au Sénégal et en Afrique ».
Soucieuse du respect des droits du citoyen ainsi que de la nécessité de lever l’opacité qui caractérise la gestion des ressources naturelles, lesquelles, en vertu de la Constitution, appartiennent au peuple, la Plateforme LACOS « exprime sa solidarité à Me Moussa Diop, candidat déclaré à l’élection présidentielle, emprisonné pour avoir mis sur la place publique un présumé scandale de diamants dont les tenants et aboutissants doivent être éclairés devant l’opinion ».
Enfin, la plateforme LACOS demande « sa libération, dans la mesure où il existe d’autres alternatives plus adaptées comme le contrôle judiciaire ».