De Adama SENE correspondant à Saint-Louis
Quarante-huit heures après le retour des fêtes de fin d’année, les étudiants de l’Université Gaston Berger reprennent les contestations. La Coordination des Étudiants de Saint-Louis (CESL) a décrété des journées sans tickets (JST) illimitées. Les « sanarois » s’insurgent ainsi du non-respect des accords signés avec les autorités universitaires sous l’égide du gouverneur de la région de Saint Louis.
Après quelques semaines de pause, la tension est de nouveau palpable à l’Ugb. La Coordination des Étudiants de Saint-Louis (CESL) a déclenché ce Mardi des journées sans tickets pour une durée illimitée. Pour la CESL, ce mouvement d’humeur n’est qu’ un avertissement pour alerter l’opinion nationale et internationale. » Le combat ne fait que commencer. Toutefois, il est engagé pour rappeler aux autorités administratives et universitaires le respect de leurs engagements. La coordination des étudiants de Saint Louis, en tant que structure responsable, n’acceptera pas que les autorités fassent encore du dilatoire pour ranger aux oubliettes nos doléances paraphées dans un protocole d’accord. Si rien n’est fait, la CESL sera dans l’obligation d’intensifier la lutte avec de nouveaux plans d’actions » a déclaré le président de séance.
Les étudiants de l’Ugb ont plusieurs fois barré la RN2 et affrontés les forces de l’ordre pour exiger de meilleures conditions de vie et de travail.
Ils réclament depuis des mois l’achèvement de certains bâtiments et d’amphis dont les dates de livraison sont largement dépassées. Pourtant, les étudiants peinent toujours à se loger et à suivre correctement les enseignements. Dans le protocole d’accord paraphé entre les deux parties figure en bonne place également le démarrage des travaux du réseau vétuste d’assainissement, la fourniture permanente d’eau du campus social et de Wifi du campus pédagogique, entre autres. Raison pour laquelle, les étudiants invitent les autorités universitaires et administratives à prendre leur responsabilité pour trouver des solutions à leurs légitimes doléances.
Pour la CESL, l’Etat du Sénégal doit arrêter de jouer le médecin après la mort..