Pour une première fois, depuis le début de la campagne électorale, tous les responsables de la coalition « Sonko Président » se sont retrouvés autour de leur candidat sur un même podium lors du meeting de ladite coalition, jeudi 21 février, au stade Alassane Djigo de Pikine qui en a drainé, du monde.
Requinqué par cette forte mobilisation, notamment de la jeunesse, dans cette partie, Ousmane Sonko est revenu sur les enjeux de cette élection présidentielle. « Je vois cette formidable démonstration de force de la jeunesse sénégalaise. Partout où je suis passé, il y a une mobilisation exceptionnelle, jusqu’à trois heures du matin. Cette jeunesse-là, si elle veut du changement, Macky Sall va partir le 24 février. Nul ne peut faire face à la volonté populaire et la souveraineté nationale appartient au peuple et le peuple ne fait que la déléguer pour un temps déterminé », indique-d’emblée le patron de la coalition Sonko Président.
Persuadé qu’une alternance est possible, Ousmane Sonko invite ses partisans à ne pas se laisser distraire par ceux qui considèrent que Macky Sall a les moyens de confisquer la volonté populaire. « Si c’est lui (Macky Sall) qui remporte le scrutin de manière démocratique et transparente, je serai le premier à le féliciter. Cependant, s’il veut confisquer la volonté populaire, je demande à cette jeunesse-là de marcher vers le palais et de le sortir de là-bas ; parce qu’il ne sera pas question qu’il confisque l’avenir de ce pays, l’avenir de cette jeunesse », fait remarquer Ousmane Sonko, confiant.
« Si le taux de participation dépasse 65% et que le peuple sécurise son vote, à minuit, Macky Sall sera une page tournée et la République prendra un nouveau départ », dit-il. « On nous a trop menti en nous faisant croire que nous sommes un pays pauvre. C’est faux ! Nous n’avons qu’une seule pauvreté, c’est la pauvreté de notre élite politique », martèle-le candidat de la jeunesse qui en veut pour preuve les 716 kilomètres de côtes poissonneuses de notre pays, en plus de la découverte de pétrole et du gaz.
Même s’il se désole de la gestion de cette richesse en train d’être dilapidée par le Président Sall et son frère au détriment des sénégalais. Idem pour l’or de Kédougou qui sort du pays pour enrichir d’autres pays plongeant cette localité dans le dénuement le plus total.