Dans sept mois, le peuple tunisien ira aux urnes. Mais actuellement, le pays se retrouve sans commission électorale. Le président de l’Instance supérieure indépendante électorale (Isie) et douze de ses collaborateurs ont démissionné mardi de leurs fonctions pour manque d’impartialité et de transparence.
Tunisie : démission avec fracas du président de la commission électorale https://t.co/Zw1DR2dvay
— Yvon Laizet (@laizet2) 10 mai 2017
Pour plusieurs analystes tunisiens, ces démissions pourraient retarder l’organisation des premières élections municipales. Cela suscite l’inquiétude de la population.
Dans un climat politique et social déjà tendu dans le pays, ces départs ne faciliteront pas la tâche au pouvoir du président Béji Caïd Essebsi. Ces démissions collectives qui défrayent la chronique en ce moment, interviennent à la veille d’un discours du président tunisien.
L’Isie, créée après la chute du président Ben Ali en 2011, est chargée de préparer la tenue des prochaines législatives jugées essentielles pour la poursuite du processus démocratique en Tunisie.