Le chef de la junte nigérienne, le général Abdourahamane Tiani, a effectué mardi une visite de travail et d’amitié à Bamako. À son arrivée, il a été accueilli par son homologue malien, le colonel Assimi Goïta.
Les discussions entre les deux dirigeants ont porté sur plusieurs thématiques : la défense, la souveraineté nationale, la coopération sécuritaire et économique, ainsi que les projets communs inscrits dans le cadre de l’Alliance des États du Sahel. Cette visite s’inscrit dans une volonté de renforcer les relations bilatérales entre le Niger et le Mali, deux pays liés par l’histoire, la géographie, et tous deux gouvernés par des autorités militaires ayant pris le pouvoir par coup d’État.
Il s’agit de la seconde visite de Tiani au Mali depuis son accession au pouvoir le 26 juillet 2023, la première remontant au 23 novembre de la même année.
Par ailleurs, les trois pays — le Burkina Faso, le Mali et le Niger — avaient annoncé en janvier 2024 leur retrait de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest). En septembre 2023, ils avaient fondé l’Alliance des États du Sahel (AES), une nouvelle structure de coopération régionale.
Chaque rentrée scolaire est synonyme de forte dépense pour les familles ivoiriennes, confrontées à la hausse du prix des manuels et fournitures. Pour réduire les coûts, de nombreux parents se tournent vers les librairies par terre, ces étals installés sur les trottoirs, où se vendent livres d’occasion et articles scolaires à prix cassés.
Dans ces librairies informelles, les prix sont souvent négociables. Par exemple, un manuel de CE1 peut coûter jusqu’à 1 000 FCFA de moins que dans une librairie classique. Sur un budget total de 40 000 FCFA, une famille peut ainsi économiser près de 10 000 FCFA. Pour certains parents, ces économies sont vitales. Une mère de quatre enfants confie que s’approvisionner dans les librairies traditionnelles dépasserait largement son salaire, alors qu’auprès des vendeurs de rue, elle peut trouver des manuels à moitié prix.
Les commerçants expliquent qu’ils s’approvisionnent via des invendus, des lots achetés en gros ou des circuits parallèles, ce qui leur permet de proposer des tarifs plus attractifs que les librairies officielles. Ils soulignent également que leurs étals permettent aux parents de mettre la main sur des ouvrages rares ou des éditions anciennes, encore demandées par certaines écoles.
Dans un contexte de vie chère, ces librairies improvisées apparaissent comme une solution accessible. Chaque livre d’occasion acheté représente un soulagement financier et contribue à garantir la scolarisation des enfants malgré les contraintes économiques.
Genèse MOUKAHA