Le gouvernement centrafricain a conclu un accord de paix avec deux importants groupes armés, les 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation) et l’UPC (Unité pour la Paix en Centrafrique), lors d’une cérémonie tenue le 19 avril 2025 à N’Djamena, la capitale tchadienne. Cette initiative, menée sous médiation du Tchad, marque une étape significative dans les efforts visant à ramener la stabilité en République centrafricaine.
Par cet engagement, les deux groupes se sont formellement engagés à cesser les hostilités, à déposer les armes et à dissoudre leurs structures militaires. Ils réintègrent également le processus de paix en renouant avec l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation signé à Bangui, ainsi que la feuille de route de Luanda, cadre régional de résolution des conflits.
Le gouvernement centrafricain, par la voix du général Henri Wanzet Linguissara, a salué cette avancée comme un pas décisif vers une paix durable. Il a souligné le rôle déterminant de la médiation tchadienne et le soutien des partenaires régionaux, notamment la CEEAC et l’Union africaine.
D’après les informations du journal APANEWS, l’accord prévoit la mise en place de mécanismes concrets pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion des combattants. Des zones de cantonnement seront établies pour faciliter la transition des ex-rebelles vers une vie civile productive.
Cette entente ravive l’espoir d’une sortie progressive de la crise pour la Centrafrique, longtemps meurtrie par des conflits armés récurrents. Elle démontre également que le dialogue et la médiation régionale peuvent aboutir à des solutions durables.
Genèse MOUKAHA