Un mois après l’ouverture des classes, l’école connaît ses premières perturbations. Les deux syndicats à savoir le Saems et le Cusems ont mis en exécution leur premier plan d’action avec une journée « école morte ». Les deux syndicats exigent le respect des accords signés avec le gouvernement.
Le mot d’ordre appelé communément « journée morte » du Cadre unitaire des syndicats du moyen secondaire (CUSEMS) et le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS) a été largement, suivi sur l’étendu du territoire national, à l’exception de quelques établissements qui ont fait, d’après les informations de la RFM.
À Dakar par exemple, la grève a été suivie aux lycées Maurice Delafosse, John Kennedy, Blaise Diagne entre autres. Une manière de défier le ministre de l’Education nationale qui, à travers un communiqué, a menacé d’effectuer des ponctions sur les salaires des enseignants qui observeraient le mot d’ordre.
Pour rappel, ce plan a été lancé pour faire respecter les accords signés et, également, obtenir la libération de leurs collègues détenus. Le ministère de l’Education nationale a exprimé son regret face aux appels à une journée « école morte » lancés par des organisations syndicales signataires du protocole d’accord du 26 février 2022. Ces organisations avaient réaffirmé leur engagement en faveur des priorités du département, notamment la promotion d’un climat social apaisé dans l’espace scolaire.