En 2022, le Sénégal a atteint un taux de pression fiscale de 18,3%, un record qui a été salué par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Selon l’Uemoa, le pays est un exemple à suivre. En effet, le Sénégal est parvenu à se rapprocher de la norme communautaire fixée à 20% depuis 2015.
Le Sénégal a enregistré, de 2015 à 2022, »des taux de pression fiscale » rapprochant du »seuil communautaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) », a indiqué le conseiller technique du ministre sénégalais des Finances et du Budget, Bassirou Sarr, mardi à Dakar.
En dépit de la révision à la hausse du produit intérieur brut, les taux de pression fiscale obtenus attestent de »bonnes performances » de l’économie sénégalaise, a souligné M. Sarr.
Il a tenu ces propos lors de l’ouverture d’un séminaire consacré au partage d’expériences en matière de mobilisation de recettes fiscales entre les régies financières des Etats membres de l’UEMOA.
Mahamadou Gado, le commissaire chargé du département des politiques économiques et de la fiscalité intérieure à l’Uemoa, a indiqué que le taux moyen de pression fiscale de l’Union était de 13,8% en 2022. Cependant, certains pays, comme le Sénégal avec 18,2% et le Burkina Faso avec 16,3%, ont obtenu des résultats appréciables.
Initié par la commission de l’UEMOA, »le présent séminaire a pour objectif global le partage d’expériences en matière de mobilisation de recettes fiscales entre les régies financières des États membres de l’UEMOA (douanes, impôts, Trésor) », a-t-il rappelé, exhortant les participants à »identifier les bonnes pratiques en matière de mobilisation des principaux impôts et de gestion du personnel des régies financières ».