« Durant mon parcours, j’ai toujours été dans cette dynamique, par mes activités. Je suis une actrice de développement, je souhaite continuer mon combat pour l’autonomisation des femmes », écrit-elle dans une note biographique.
Nommée ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants, samedi 17 septembre, l’économiste Fatou Diané se présente comme « une actrice de développement et une militante de l’autonomisation des femmes ».
Originaire de la région de Diourbel, elle était coordonnatrice du Programme pour le développement de la microfinance islamique, depuis décembre 2020. Auparavant, Fatou Diané était directrice de la supervision des services financiers décentralisés, au ministère des Finances. Elle a été conseillère technique du directeur général de la planification et des études économiques dudit ministère, Pierre Ndiaye, décédé en décembre 2020. Elle a siégé pendant quatre ans au conseil d’administration de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale. La dite économiste a été recrutée en 2006 par la Direction de la prévision et des études économiques du ministère des Finances.
Selon sa biographie, elle est titulaire d’un diplôme d’études approfondies d’économie de l’université d’Aix-Marseille (France), après avoir obtenu le baccalauréat au lycée Coumba Ndoffène Diouf de Fatick (centre).
Ancienne étudiante de l’université Gaston-Berger de Saint-Louis (nord), elle y a obtenu un master d’économie et de gestion.
Sur le plan politique, elle est militante de l’Alliance pour la République, le parti de Macky Sall. Leader de la liste départementale de la coalition Benno Bokk Yaakaar à Diourbel, aux dernières élections législatives, Fatou Diané a été élue. Entrée au gouvernement, elle renonce naturellement à ses fonctions parlementaires.