Le Comité de protection des journalistes dénombre 293 reporters derrière les barreaux, dont un quart en Chine et en Birmanie. L’association a également dénombré 24 journalistes tués cette année dans le monde, parmi lesquels 19 « en représailles à leur travail ».
Au moins 24 journalistes ont été tués en raison des reportages sur lesquels ils travaillaient et 18 autres ont trouvé la mort dans des circonstances ne permettant pas de savoir avec certitude s’ils ont été pris pour cible en raison de leur travail.
Jamais le nombre de journalistes emprisonnés dans le monde n’a été aussi élevé, a dénoncé, ce jeudi, le Comité de protection des journalistes (CPJ) basé à New York. A elles seules, la Chine et la Birmanie représentant un quart des 293 reporters derrière les barreaux.
Dans le détail le rapport annuel, 50 journalistes emprisonnés en Chine, 26 en Birmanie, 25 en Egypte, 23 au Vietnam et 19 en Biélorussie. Si on ajoute à ce classement l’Arabie saoudite, l’Iran, la Turquie, la Russie, l’Ethiopie et l’Erythrée, le CPJ a recensé près de 300 journalistes en prison dans le monde au 1er décembre 2021. Un nouveau record, après en avoir dénombré 280 en 2020.