La baisse des prix des produits de première nécessité, comme l’avait recommandé le ministre du commerce, Aminata Assome Diatta dans un arrêté, n’est pas une réalité sur le marché.
Les commerçants refusent d’appliquer les nouveaux tarifs, soutenant que leur stock n’est pas encore épuisé.
Interrogé par L’Observateur, Alla Dieng, directeur exécutif de l’UNACOIS, prend acte de l’arrêté, mais précise que la baisse des prix ne peut pas être effective au motif que les commerçants se sont approvisionnés avant l’arrêté ministériel.
« Un commerçant peut tout faire, sauf vendre à perte. Nous baisserons les prix à condition d’avoir d’abord écoulé nos stocks », prévient-il.
Même son de cloche chez le directeur exécutif de l’UNACOIS/JAPPO. « La baisse des prix ne sera pas sans difficultés sur le terrain, car le marché est désorganisé », déclare Ousmane Sy Ndiaye.