Un financement d’urgence de 50 millions de dollars a été approuvé par la Banque mondiale pour le relogement de 10.000 personnes menacées par l’avancée de la mer au niveau de Saint-Louis (région Nord). Une enveloppe qui est ainsi répartie : (25 millions sous forme de prêt ainsi qu’un don d’un montant similaire) en faveur du gouvernement sénégalais.
Selon l’hebdomadaire Jeune Afrique, « le conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé début août une enveloppe supplémentaire de 50 millions de dollars. Ces ressources viennent compléter le financement déjà approuvé en 2018 par l’institution en faveur du « Projet de relèvement d’urgence et de résilience à Saint-Louis ». Le coût total de ce projet est de 85 millions de dollars, entièrement financé par la Banque mondiale, dont deux tiers sous la forme de don.
Pour rappel, en 2018,la même banque avait financé le « Projet de relèvement d’urgence et de résilience à Saint-Louis », d’un coup total de 85 millions de dollars. Ce qui revient à dire, ces ressources vont compléter le financement déjà approuvé en 2018.
Prévu pour s’achever en 2025, ce programme comporte notamment un volet de relogement de 15 000 personnes au total vivant dans des quartiers fortement exposés à l’érosion côtière le long de la Langue de Barbarie une mince péninsule près de la ville de Saint-Louis dans le nord du pays ainsi que dans plusieurs localités de l’ancienne capitale du Sénégal, pays par ailleurs touché, comme l’ensemble de la région, par d’importantes inondations ces derniers jours.
Selon les analyses de la Banque mondiale, « au cours des dernières années, s’est accélérée, affichant une perte de 5 à 6 mètres de plage par an ». La péninsule abrite environ 80 000 personnes, dont une part significative de pêcheurs.