-« Macky Sall dans la cité du Rail : Thiès est tombé, je peux même arrêter de battre campagne », à sa Une
« Thiès est tombée ! Je peux même arrêter de battre campagne. Ce jour, est un jour historique ». C’est en ces mots que le Président sortant Macky Sall, s’est adressé dimanche 17 février à un public thiessois visiblement acquis à sa cause, lors de son meeting à la place de France. Un Président sortant prêt à en découdre avec celui qu’on présente comme son principal challenger, Idrissa Seck. A Thiès, le chef de l’Etat sortant a jeté toutes ses forces pour barrer la route au candidat de la coalition Idy2019.
Accueilli en fanfare par une foule surexcitée et dopée par les responsables politiques locaux de sa coalition qui ont réussi le pari de la mobilisation, le candidat de la majorité a abordé une question sensible à laquelle les Thiessois attendent toujours une solution définitive : le chemin de fer. Et pourtant, il a dit au départ qu’il n’allait pas parler à Thiès de programme, dans la mesure où les difficultés d’accès à l’eau auxquelles étaient confrontées les populations ont déjà été résolues. Finalement, il a entretenu ses militants et sympathisants de la cité du Rail de son programme pour les chemins de fer. Un secteur qui tourne aux ralentis, depuis deux ans ou presque. Le candidat soutient qu’il y a encore de l’espoir, puisqu’il va faire de la relance des chemins de fer une priorité, dès qu’il sera réélu.
« Les chemins de fer seront réhabilités. Je tiens à vous le dire et je le ferai. D’ailleurs, ça sera l’une de mes priorités, dès l’entame de mon prochain mandat », assure-Macky Sall. Qui est d’avis que « Thiès a déjà opté pour le changement et pour son avenir ».
Entre autres sujets concernant Thiès, Macky Sall a promis de résoudre la question de l’habitat à laquelle sont confrontées les populations de Mbour 4, dans la commune de Thiès-Ouest. Le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar a également promis aux Thiessois des financements, de l’emploi, le développement… « Je vous promets encore plus des financements dans le cadre de la Délégation à l’entrepreneuriat rapide. Je vous promets le développement. Je vous promets l’emploi. Je vous promets le bonheur et l’avenir », poursuit-il dans les colonnes du Quotidien Enquête.
–« Marathon électoral de la coalition Idy2019 : La marée orange inonde 22 communes et villages en deux jours », à sa Une
« Lorsque la caravane orange a quitté les routes cahoteuses du sud-est du pays, menant à Kothiary, Goudiry, Bakel, Ourossogui et Ndioum, après avoir parcouru le Fouta et le Walo, le samedi, elle a passé la nuit à Richard Toll, avant d’engager l’étape du Djolof. Un weekend riche en accueil pour le candidat à la Présidentielle de 2019. A Podor, il a grignoté dans l’électorat de la mouvance présidentielle ».
–« Il ne soutient pas Idy : Bamba lâche Khalifa », à sa Une
« A la différence de Aida Mbodj qui n’a donné aucune consigne de vote en faveur de qui que ce soit, le maire de la Médina à, lui, demandé à ses militants de voter entre Idrissa Seck, Issa Sall, Ousmane Sonko et Madické Niang. Venus nombreux à la manifestation à la rue 25+22, ses inconditionnels dans leur écrasante majorité sont rentrés déçus ».
Pourtant, la présence du leader du Grand Parti à ses côtés avait présagé d’une consigne de vote en faveur d’Idrissa Seck. « Bamba a trahi la médina. Il a trahi Khalifa Sall. Il a déçu tout le monde », a rouspété une dame, noire de colère, lit-on dans les colonnes du Quotidien.
Bamba Fall a pourtant rappelé le soutien apporté par Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Madické Niang, Issa Sall à l’ex-maire de Dakar. Quant à Macky Sall, il a déclaré à l’assistance que celui-ci lui avait envoyé une délégation lorsqu’il a été frappé par un deuil. Dans le même sillage, il a révélé son n amitié avec des proches du président sortant comme Mahammad Boun Abdallah Dione et Aly Ngouille Ndiaye. « Restons civilisés. La politique, ce n’est pas des invectives. Nous, les politiciens, nous sommes tous pareils. Celui qui est élu change de visage. Donc, il ne faut pas qu’on s’entre-tue pour la politique », conseille-t-il. Et d’ajouter : « Aucun hypocrite ne peut me mettre en mal avec Khalifa Sall. Mais je ne fais pas de la politique pour Khalifa Sall. Nous nous sommes connus dans le parti, Il est socialiste. Je suis socialiste. Et le jour où je sentirai le désir de rejoindre Macky Sall, je prendrai mes responsabilités. Mais au moment où je vous parle, je ne sens pas Macky Sall ».
Kédougou – Sonko contredit Wade : « Les gens disent que Macky a déjà truqué l’élection, mais ce n’est pas vrai », à sa Une
« Il est possible de truquer une élection au Sénégal, mais ce n’est pas facile. Les gens disent que Macky Sall a déjà truqué l’élection, mais ce n’est pas vrai », a-t-il dit devant une foule acquise à sa cause. Ces termes ont été prononcés sur la Place Léopold Sédar Senghor par Ousmane Sonko. A travers ces mots, Ousmane Sonko s’éloigne de l’avis de Wade, lequel accuse Macky Sall d’avoir déjà organisé la fraude et remporté la Présidentielle. Lors de sa campagne avec des militants et sympathisants de la coalition Sonko Président de Saraya, Kédougou, et Salémata, le candidat Sonko a demandé à la jeunesse de se réveiller tôt le matin, le 24 février, d’occuper massivement les rangs, de voter et de rester pour surveiller le déroulement du scrutin.
Le leader de Pastef a, par ailleurs, qualifié « d’injuste » la situation économique et sociale de Kédougou qui est pourtant une région à fort potentiel minier. A ce titre, il a dénoncé la « faible participation » des entreprises minières au développement de Kédougou alors même que les jeunes souffrent du manque d’emplois. Raison pour laquelle, il s’est engagé à renégocier les contrats une fois au pouvoir. Il a également souligné la « confiscation des terres » au profit des entreprises minières. « Vu sa position géographique, Kédougou devait être un carrefour pour le Sénégal afin de capter les économies de la sous-région. C’est un atout, mais pas un handicap », nous renseigne-L ’Observateur.
–« Saint Louis : Idy Président promet la signature de contrats de pêche avec la Mauritanie », à sa Une
« A Saint-Louis, Idrissa Seck a promis de signer des accords de pêche avec la Mauritanie en mettant en avant les intérêts du Sénégal ». A Guet Ndar, fief d’Ahmet Fall Braya, où il a terminé sa marche orange, il entend « changer la donne » et surtout « rompre avec la tradition qui fait que les accords de pêche sont signés dans la complaisance ». Il ajoute à l’endroit des pêcheurs que dès son élection, « plus rien ne sera comme avant ». Outre ce problème des accords de pêche, le candidat de la coalition Idy2019 a promis de s’attaquer à deux autres problèmes qu’il qualifie de « préoccupations » pour les populations et de « priorité » pour lui. Il s’agit de la brèche qu’il va prendre en charge dès son élection pour stopper les nombreuses pertes en vies humaines. « On ne peut pas continuer dans cette situation sans régler le problème de la brèche », fait remarquer le leader de Rewmi qui n’a pas manqué de déplorer la mort de deux autres pêcheurs il y a quelques jours. Dans ce sens, Idrissa Seck annonce qu’il va s’attaquer à l’avancée de la mer qui, selon lui, est encore « plus préoccupante ».
-« Sonko prend le contrepied de Wade : Macky n’a pas truqué les élections, » à sa Une
« Il est possible de truquer une élection au Sénégal, mais ce n’est pas facile. Les gens disent que Macky Sall a déjà truqué l’élection, mais ce n’est pas vrai », a-t-il dit devant foule. Ces termes ont été prononcés sur la Place Léopold Sédar Senghor par Ousmane Sonko. Des propos qui éloigne le leader de Pastef de l’avis de Me Wade, lequel accuse Macky Sall d’avoir déjà organisé la fraude et remporté la Présidentielle. Lors de sa campagne avec des militants et sympathisants de la coalition Sonko Président de Saraya, Kédougou, et Salémata, le candidat Sonko a demandé à la jeunesse de se réveiller tôt le matin, le 24 février, d’occuper massivement les rangs, de voter et de rester pour surveiller le déroulement du scrutin.
Le leader de Pastef a, par ailleurs, qualifié d’ « injuste » la situation économique et sociale de Kédougou qui est pourtant une région à fort potentiel minier. A ce titre, il a dénoncé la « faible participation » des entreprises minières au développement de Kédougou alors même que les jeunes souffrent du manque d’emplois. Raison pour laquelle, il s’est engagé à renégocier les contrats une fois au pouvoir. Il a également souligné la « confiscation des terres » au profit des entreprises minières. « Vu sa position géographique, Kédougou devait être un carrefour pour le Sénégal afin de capter les économies de la sous-région. C’est un atout, mais pas un handicap. Sur 125 permis de recherche et d’exploitation minière, les 47 sont dans la région de Kédougou. Plus de 100 milliards de francs CFA sortent du site de Sabadola par an sans que les populations locales n’en bénéficient, alors que 90% des sites miniers découverts et exploités se trouvent dans cette zone », a-t-il ajouté dans Vox Populi, estimant que « le potentiel minier et les retombées devraient profiter d’abord aux populations locales. Pire, soutient-il, le Sénégal n’a que 10% des droits avec les conventions d’exonérations accordées et la non-redistribution du fonds social minier. »
Passons au Sport, pour changer
–« CAN U20 2019 – Trois finales d’affilée perdues : La malédiction », titre-t-il.
Encore une finale perdue à la séance des tirs au but. Les juniors sénégalais ont, une fois de plus, manqué le rendez-vous avec l’histoire, écrit-l’Enquête. Ils sont tombés pour la troisième fois successive au dernier acte de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 20 ans, dimanche 17 février, contre les juniors du Mali. Les Aiglons qui ont obtenu leur premier titre dans cette compétition, sont la 10e nation à remporter la Can U20, après le Nigéria (7 titres). Les lionceaux peuvent toutefois se consoler avec les titres individuels. Le défenseur Moussa Ndiaye a été désigné Meilleur joueur du tournoi.