La trésorerie bancaire, mesurée à travers les soldes des comptes ordinaires et de règlement dans les livres de la Banque Centrale de l’Union monétaire Ouest africaine (UMOA), a augmenté de 325,7 milliards de FCFA au cours du premier trimestre 2018 pour s’établir à 1.557,6 milliards FCFA à fin mars 2018.
Selon le Rapport Politique Monétaire dans l’UMOA de Juin 2018 « cette évolution résulte de l’incidence positive des facteurs autonomes (+665,0 milliards) sur la période, atténuée par le recul de l’encours des refinancements accordés par la Banque Centrale (-339,3 milliards) ».
Poursuivant la note d’expliquer que « la variation positive de l’offre autonome de liquidité des banques a été induite essentiellement par le solde des opérations des banques avec les Trésors et les autres facteurs nets (+401,1 milliards) et par celui des transferts (+226,6 milliards) ».
L’UMOA d’avancer que « l’évolution du solde des opérations des banques avec les Trésors est liée principalement à la diffusion progressive dans l’économie des ressources mobilisées à travers les euro-obligations. Quant au solde positif des transferts, il traduit l’impact du rapatriement des recettes d’exportation ».
Selon toujours la même source « la position structurelle de liquidité des banques ou trésorerie propre des banques, définie comme la trésorerie des banques hors refinancement de la Banque Centrale, demeure déficitaire de 2.283,9 milliards à fin mars 2018 contre 2.948,9 milliards trois mois plus tôt ».
Le dernier rapport politique monétaire dans l’UMOA indique également que les réserves requises des banques sur la période de constitution allant du 16 février au 15 mars 2018 s’élevaient à 645,2 milliards FCFA.
Sur cette même période, poursuit la même source, les réserves constituées par les banques sont ressorties, en moyenne, à 1.286,8 milliards FCFA, excédant ainsi de 641,6 milliards le niveau réglementaire minimal exigé.
En outre par rapport à la situation de la période de constitution allant du 16 novembre au 15 décembre 2017, renseigne le document, les réserves excédentaires ont baissé de 80,4 milliards.
D’après toujours la note de l’UMOA, « les réserves représentent 99,4% des réserves requises contre 122,2% le trimestre précédent. Le nombre de banques en déficit de constitution des réserves obligatoires est passé de treize à douze ».