La succession à la mairie de Dakar est envisagée en cas de condamnation du maire de Khalifa Ababacar Sall. Et, selon le Maître de conférences à la Faculté de droit et de science politique de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, Ndiogou Sarr, si le maire de Dakar est condamné il perd ses droits politiques et civiques.
Selon le Maître de conférences à la la Faculté de droit de l’Ucad, Ndiogou Sarr, « si Khalifa Sarr est condamné, il perd tous ses droits civiques et politiques. Ainsi il sera plus habilité à diriger une mairie », confie le sachant.
Ces propos sont du Maître de conférences Ndiogou Sarr de la Faculté de droit de l’UCAD qui analyse dans le journal Enquête de ce mardi 27 février 2018, cette éventualité. Ndiogou Sarr d’ajouter, « s’il n’y a pas de dysfonctionnement, le conseil va continuer à fonctionner et va désigner son maire ».
Selon l’enseignant en droit le Code général des collectivités locales a tout réglementé. « Et concernant la mise sous délégation spéciale de la mairie, le juriste de soutenir que ce cas de figure ne peut se produire qu’en cas de dysfonctionnement de la mairie, de rébellion, ou encore si le conseil est absent ».
Et, parmi les prétendants au poste pour succéder à Khalifa Ababacar Sall en détention depuis le 7 mars 2017 et dont le verdict de son jugement est attendu le 30 mars prochain on peut citer : Madame Soham Wardini, le maire des Parcelles Assainies, Moussa Sy ou encore celui de la Médina Bamba Fall.