Les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaines, l’UEMOA ont connu une baisse dans Les cours des principales matières premières exportées au cours du deuxième trimestre 2017, selon les informations fournies par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à l’APS.
Toutefois, certains produits sont restés ‘’stables’’, renseigne l’institution d’émission « A l’exception de ceux de la noix de cajou (plus14,3%) et de l’or (plus 4%), les baisses trimestrielles les plus marquées, en dehors du pétrole, ont concerné le caoutchouc (moins 31,2%), l’huile de palmiste (moins 26,5%), l’huile de palme (moins 7,7%), le cacao (moins 5,5%) et le café (moins 5,3%) ».
Les cours du caoutchouc se sont ressentis dans la faiblesse de la demande, notamment en provenance du marché chinois, et des inquiétudes quant à la surabondance des approvisionnements en provenance de la Thaïlande, principal producteur mondial.
Quant au recul des cours de l’huile de palmiste, il est imputable à la faiblesse de la demande, notamment des pays asiatiques, combinée à une offre excédentaire en provenance de la Malaisie, principal pays exportateur.
La hausse des approvisionnements pénalise le prix du cacao face à une demande atone ainsi qu’aux comportements spéculatifs sur les marchés financiers. Ce qui ramène ses cours à de 33% sur le premier semestre 2017.
Cette dynamique baissière des cours du cacao depuis décembre 2015 a des répercussions macroéconomiques, particulièrement en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de ce produit de base agricole. Les prix du café se sont ressentis à la faiblesse de la demande mondiale.
Par contre, les prix de la noix de cajou ont progressé subséquemment à la hausse de la demande. De même pour le prix.