Ils se sont faits un nom dans l’arène politique. Convaincu de cette notoriété, ils espéraient conquérir les voix des sénégalais et siéger à l’assemblée nationale. Ils sont sans doute tombés des nues en regardant les résultats. Ils n’ont récolté que des miettes. Ils risquent ainsi de n’avoir aucun député à l’assemblée nationale, en attendant la confirmation des résultats officiels.
Aida Mbodj, Modou Diagne Fada et Farba Senghor, les éjectés du PDS, jouaient leur avenir politique avec ces élections. En faisant presque cavalier seul, ils se sont convaincus de leur incapacité à mobiliser des électeurs.
Amsatou Sow Sidibé et Cheikh Tidiane Gadio, d’anciens candidats à la présidentielle continuent leur dégringolade en politique. Leur avenir à ce jour s’écrit en pointillé tout comme Abdoul Mbaye, l’ancien Premier Ministre du Président Macky Sall. Sa première expérience électorale vire au fiasco. La coalition Joyyanti verra difficilement l’hémicycle.
D’autres candidats sont dans le même lot. Il s’agit notamment de Mamadou Sy Tounkra, qui devra trouver une autre astuce pour « chasser les politiciens de l’arène ». Un souhait qui était son principal slogan de campagne.
Maitre El Hadj Diouf de son coté est dans la dynamique de ne pas conserver son poste de député à l’assemblée nationale. Les résultats qu’il a obtenu sont faibles et ne concourent pas en ce sens.
Les trois coalitions majeures, Bennoo Bokk Yakaar, Mankoo Taxawu Sénégal et Mankoo Wattu Sénégal ont raflé presque tous les sièges. A l’analyse des résultats, le PUR de Elhadj Issa Sall, Ndawi Askan wi d’Ousmane Sonko, Na Leer de Diop Sy et Osez l’Avenir d’Aissata Tall Sall se partageraient les quelques sièges de députés laissés par le Big 3.