« Malgré les avancées notées en matière de protection de l’enfant, les enfants continuent de subir des violences de toutes nature’’, a dénoncé Demba Diallo du Parlement des enfants. Pour qui, ‘’l’enfant de Kédougou, plus généralement l’enfant africain, est victime des pires atrocités qui freinent sa croissance’’. C’est à l’occasion de la journée de l’Enfant africain célébrée vendredi 16 juin 2017 à Kédougou.
Porte-parole des enfants de la localité, Demba Diallo, a ajouté que ‘’sur la terre des hommes’’, sens du nom Kédougou, ‘’certains Africains sont obligés de travailler durement dans les sites d’orpaillage, abandonnant du coup l’école’’. Il a enfin regretté, certains fléaux qui portent atteinte au bien-être de l’enfant. Il a cité, entre autres, ‘’l’excision, les grossesses et mariages précoces’’. Fortement applaudi par ses pairs, il a aussi dénoncé les nombreux cas d’enfants n’ayant ni pièces d’identité, ni protection, faute tout simplement d’extrait de naissance.
Mamadou Moustapha Diaw, le préfet de Kédougou a rappelé aux enfants, la ferme volonté de l’Etat de faire du bien-être de l’enfant une priorité absolue. ‘’Non seulement le Sénégal est signataire de toutes les grandes chartes qui protègent l’enfant, mais également il veille scrupuleusement à leur effectivité’’, a-t-il rassuré.
La 27ème édition des journée de l’Enfant africain, portée sur le thème année : ‘’L’Agenda 2030 pour un développement durable en faveur des enfants en Afrique : Accélérons la protection, l’autonomisation et l’égalité des chances’’,a permis aux enfants et autoritées de creuser les maux qui minent le développement de l’enfant sénégalais.