Dans l’euphorie des résultats du premier tour de la présidentielle, Manuel Valls a apporté un soutien à Emmanuel Macron. Ce mardi 9 mai, il a renié sa formation politique originelle en se proposant comme tête de liste pour les législatives de « En marche ». Malgré sa bonne volonté, il ne sera pas investi par le parti du président Emmanuel Macron.
Jean-Paul Delevoye, responsable de la Commission nationale d’investiture du parti d’En marche l’a expliqué sur l’antenne d’Europe 1 cette matinée de mercredi 10 mai. Manuel Valls ne remplit pas « à ce jour » les conditions d’une investiture pour les législatives. Quelques jours auparavant, celui-ci s’était aussi exprimé sur le sujet : « nous n’avons pas vocation à recycler, nous avons vocation à construire une nouvelle offre citoyenne ».
Au vu du déroulement des choses, Manuel Valls est devenu la risée les réseaux sociaux. Avec le hashtag #VallsEnMarcheVersPoleEmploi, plusieurs internautes n’hésitent pas à se moquer de l’ancien premier ministre français.
Quand tu vois Manuel Valls se faire refouler d’En Marche après t’avoir planté un couteau dans le dos pic.twitter.com/SLQvgJTbdT
— Pat Wheeler (@JeSuisPatWheel) 10 mai 2017
Pour être retenu comme candidat à une circonscription, il faut déposer une candidature, ce qui n’est pas encore son cas. A Jean-Paul Delevoye, ancien ministre de Jacques Chirac, de rajouter: « À ce jour, il n’est pas dans le critère d’acceptation de sa demande d’investiture. Et donc, dans ce cas très précis, aujourd’hui, la Commission nationale d’investiture que je préside ne peut pas analyser la candidature de M. Valls ».
Manuel Valls tentant de valider sa candidature En Marche ! : « Je clique, je clique, mais ça ne marche pas » https://t.co/9WNalp3KsD #rediff pic.twitter.com/MlPreglOxJ
— Le Lab (@leLab_E1) 10 mai 2017
Traité de Judas par certains leaders du Parti Socialiste, Manuel Valls est critiqué amèrement. Le mardi 9 mai, il a annoncé que le Parti Socialiste était mort. « Ce Parti socialiste est mort. Il est derrière nous, pas son histoire et ses valeurs, mais il doit se dépasser ». Ironie du sort, beaucoup prédisent sa mort politique. « Sans candidature PS ou En marche, on ne sait comment Manuel Valls pourrait envisager son futur en politique », répondent-ils.