De Amédine FAYE, Tambacounda.
Tamba Socé, un quartier périphérique non loin de l’aérodrome de Tambacounda. Aujourd’hui, il sort définitivement de l’obscurité avec l’installation d’infrastructures électriques au grand bonheur de ses habitants. Néanmoins, Tamba Socé reste exposé à un autre danger public : la proximité de ses deux établissements (une école élémentaire et un collège d’enseignement moyen) avec la route nationale. Nationale devenue un corridor. Faut dire qu’elle est empruntée par des engins de tout genre : gros porteurs maliens, camions sénégalais, motos-Jakarta, automobiles, charrettes, etc. Ils roulent à une telle vitesse que lorsqu’ils vous dépassent, vous avez l’impression d’être emporté par le vent.
Pire, aucun panneau de signalisation pour informer les automobilistes de la présence des deux structures scolaires n’y est installé. Il n’y a que les panneaux indiquant la limitation de vitesse à 50 km, un rond-point, entre autres. Au même moment, des élèves notamment ceux de l’école élémentaire marchent sur la chaussée avec une telle insouciance du danger. A l’image de cet écolier de huit ans qui se couche sur le bord de l’asphalte en jouant avec ses camarades à leur descente d’école.
Pourtant la route a été récemment rénovée par une entreprise privée. Elle y a même installé de la signalisation horizontale, oubliant malheureusement quelques indications pour réduire davantage les risques d’accidents
Jusqu’à quand les jeunes riverains continueront à s’exposer inconsciemment à cette insécurité routière ? L’avenir nous le dira.

