La Confédération africaine de football (CAF) a délocalisé en catastrophe un quart de finale de la Coupe d’Afrique des nations et exigé du Cameroun une enquête approfondie mardi, au lendemain de la bousculade qui a fait huit morts à l’entrée du grand stade d’Olembé de Yaoundé.
« Il faut mettre en place une commission pour enquêter immédiatement sur ce qui s’est passé et pour savoir qui était censé faire quoi et qui ne l’a pas fait, n’a pas rempli des obligations. Et nous voulons leur rapport d’ici à vendredi », a déclaré M. Motsepe.
Il a jugé « inexplicable » la décision de garder une des portes d’entrée fermée, qui est responsable selon lui de la bousculade mortelle. « Si cette porte avait été ouverte comme elle aurait dû l’être, nous n’aurions pas eu le problème que nous avons à présent, ces pertes de vie. Qui a fermé cette porte ? Qui est responsable de cette porte? », s’est-il interrogé.
« Ce n’est qu’après le rapport détaillé qu’on prendra la décision de retourner ou non à Olembé », le plus grand stade du pays, bâti pour l’occasion et où sont prévues une demi-finale jeudi et la finale le 6 février, a-t-il prévenu.
« Il y aura une tolérance zéro » pour des situations « qui pourraient entraîner des blessures et des décès au stade », a prévenu le chef du foot africain.
«La CAF a pris connaissance des incidents survenus au stade d’Olembe, ce soir, 24 janvier 2022, pendant le match de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies opposant le Cameroun, pays hôte, aux Comores. La CAF enquête actuellement sur la situation afin d’obtenir plus de détails sur ces incidents. Nous sommes en communication constante avec les autorités camerounaises et le comité local d’organisation. Ce soir, le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, a dépêché le Secrétaire Général, Veron Mosengo-Omba, au chevet des victimes admises dans les hôpitaux de Yaoundé», peut-on lire dans le communiqué.

