De Youssouf DIMMA, Correspondant de Teranganews dans la région de Ziguinchor
Les militants de la section Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) ont demandé, mardi 23 avril 2024, face à la presse, au ministre de l’enseignement supérieur de « lancer un appel d’offre en vue du remplacement du recteur » Mamadou Badji « dont le mandat tire à sa fin ».
Selon le coordonnateur de la section SAES / UASZ de Ziguinchor, « le mandat du recteur de Ziguinchor touchera à sa fin le 20 mai 2024 ». Or, à l’en croire, « après plusieurs rencontres tenues avec l’administration rectorale, au cours desquelles la section SAES a rappelé à celle-ci des urgences notoires relatifs au bon fonctionnement de l’institution, le bureau a décidé de sortir de son mutisme pour dénoncer certains manquements ».
Pour M. Coly, « il s’agit de l’appel à candidature en vue de la désignation du nouveau recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor qui attend toujours d’être lancé ».
Le coordonnateur de la section SAES de l’UASZ a déclaré que « à ce jour, ni le comité de validation et de sélection n’est mis en place ni l’élaboration dudit appel n’a été faite », ajoutant que « cette situation est d’autant plus préoccupante que la coordination n’acceptera aucune forme de prolongation du mandat de l’actuel recteur ».
En clair, ont-ils précisé face à la presse, « la coordination SAES/UASZ s’opposera à toute forme de délégation spéciale à accorder à l’actuel recteur ».
Sur un autre registre, les syndicalistes du SAES ont « exigé de l’administration rectorale le paiement sans délais des dettes dues aux personnels d’enseignement et de recherches tels que les heures complémentaires, les frais de voyages d’études, les subventions d’une part, aux vacataires d’autre part ».
Concernant les chantiers « entamés depuis 2015 » et dont certaines infrastructures commencent à prendre de l’âge, les syndicalistes ont dit ne « pas accepter qu’elles soient livrées dans ces conditions ».
Le recteur de l’UASZ, Mamadou Badji n’a pas encore réagi à ces propos des syndicalistes. L’équipe en charge de la communication et des relations publiques de l’institution universitaire aussi.