En grève de la faim depuis lundi pour protester contre les longues détentions préventives, la politique discriminatoire de la chambre criminelle de Mbour », 21 grévistes de la faim ont été évacués, dont quatre dans un état grave et deux tentatives de suicide’’, ajoute-t-on dans une note.
Lundi dernier, les prisonniers ont retourné tous les pains remis au petit déjeuner, selon une note de Frapp. ‘’Tous les prévenus de 2018 à 2019 sont en grève de la faim. Les motifs de leur grève de la faim : longues détentions préventives, politique discriminatoire de la Chambre criminelle de Mbour et non-respect des engagements’’, informent Guy Marius Sagna et ses camarades. Face à la situation, Frapp a exprimé sa vive préoccupation.
« Les 60 prisonniers de Rebeuss en grève de la faim pour protester contre leurs longues détentions préventives et leur exploitation par un système de prix inique ont été isolés hier dans une chambre de 3,5 m sur 3,5 m. Et dans la prison de Mbour, où les 600 prisonniers sont en grève de la faim depuis hier, y compris les détenus mineurs, l’administration de la prison refuse les soins aux grévistes de la faim », a déclaré Guy Marius Sagna, membre fondateur du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp–France Dégage).
‘’Après les prisons de Gossas et de Koutal, aujourd’hui, ce sont les prisonniers de Mbour qui sont en grève de la faim. Le Frapp interpelle à nouveau le ministre de la Justice et le président Macky Sall sur les conditions carcérales inhumaines et dégradantes’’, ajoute le Secrétariat exécutif national du Frapp.