Avec Abdoulaye Faye correspondant de Teranganews à Diourbel
L’adolescente bachelière est morte de complications liées à son accouchement lors d’une intervention médicale selon ses proches.
La mort M. Mbodj défraie la chronique à Touba. Il s’agit d’une jeune bachelière décédée en couches à l’hôpital Matlaboul Fawzayni.
La mère et le frère de la disparue accusent les blouses blanches de l’hôpital. Selon eux, « la responsabilité des agents de santé est engagée. La famille interpelle le ministère de la santé et de l’action sociale pour l’élucidation de l’affaire. »
« Nous avons évacué, vendredi dernier, ma fille à l’hôpital. Le chef des blouses blanches leur avait demandé de ne pas l’opérer à cause de son hypertension. Mais M. Mbodj a subi une opération au bloc à mon insu et en l’absence du patron de ces agents. Ils m’ont chassé comme une malpropre », révèle la mère de la femme décédée en couches.
L’intervention a permis de sauver le bébé que portait M. Mbodj. Ce qui n’a pas été le cas pour la parturiente.
Toutefois, une source médicale a démonté les accusations de la famille. Elle a expliqué M. Mbodj a été admise vendredi dernier. Elle ne pouvait pas, en ce moment, subir une césarienne.
« Mais son état de santé était devenu de plus en plus critique à partir de dimanche. Ainsi, la patiente a été acheminée au bloc opératoire pour sauver sa vie ou celle de son fœtus » a confié la source.
Sa famille réclame toute la lumière sur cette tragique affaire qui rappelle celle de Louga après la mort en couches le 1er avril dernier d’Astou Sokhna au centre hospitalier régional Amadou Sakhir Mbaye.
La plus récente est le drame de Kédougou dans la nuit du mardi 30 au mercredi 31 août 2022 avec le décès de Dioura Diallo dite « Mamy Diallo » et de son bébé lors d’une opération.