Jeudi soir, 7 avril, les députés ont adopté à l’unanimité le Code de l’Aquaculture, (l’élevage de poissons) un texte à l’étude depuis 2008.
Ce Code « institue un nouveau cadre juridique, mettant en place un régime cohérent de l’activité aquacole au Sénégal, notamment, en ses dispositions relatives à l’autorisation d’exploitation », a expliqué, le ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye, venu défendre le projet devant les députés.
Il a indiqué que cette Loi régit aussi l’application des normes zoo-sanitaire, phytosanitaire, environnementales et sociales.
Longtemps pratiquée au Sénégal l’aquaculture a connu des fortunes diverses au cours de son développement avec des initiatives qui sont le plus souvent d’origine gouvernementale appuyées par la coopération bilatérale.
Avec la création d’une Agence nationale de l’Aquaculture en 2006, le Sénégal ambitionne de porter la production aquacole à 50 000 tonnes d’ici 2023.
Le secteur de la pêche joue un rôle socio-économique important au Sénégal car contribuant pour 3,2% à la formation du Produit Intérieur Brut, la création des milliers d’emplois, l’équilibre de la balance des paiements et la satisfaction des besoins en protéines animales des populations.
Le Gouvernement du Sénégal, conscient du rôle important et stratégique de l’aquaculture dans l’approvisionnement en produits halieutiques, la création d’emplois pour les jeunes et les femmes, s’est résolument engagé dans le développement de ce sous-secteur.
C’est ainsi que l’aquaculture est inscrite parmi les 27 projets phares du PSE, avec un objectif de production aquacole de 50 000 tonnes à l’horizon 2023.
Afin de poser les jalons pour l’émergence de filières aquacoles compétitives et durables au Sénégal, le PSE met l’accent sur la promotion d’une aquaculture commerciale durable, portée par l’initiative privée.