La coalition de l’opposition a été lancée ce jeudi. Son nom : “ « Yewwi Askan Wi » (autrement dit « libérez le peuple »), en ligne de mire les élections locales de janvier prochain : . Les leaders présents lors de la cérémonie ont matérialisé leur engagement en signant une charte.
Ont signé tour à tour la charte de la coalition : Aïda Mbodj, Aminata Lô Dieng, Cheikh Tidiane Dièye, Cheikh Bamba Dièye, Dr Babacar Diop (qui était représenté), Bougane Guèye Dany , Malick Gackou, Ahmeth Aïdara, Seydou Bocoum (Mrds), Ousmane Sonko, Habib Sy, Boubacar Camara, le Pur de Serigne Moustapha Sy (représenté par Cheikh Youm), Moustapha Guirassy, Khalifa Ababacar Sall, Abdou Karim Fall du Parti africain pour la renaissance et Déthié Fall.
Selon Moussa Tine cette alliance est le fruit de plusieurs mois de discussions : « Neuf mois de discussions pour parvenir à nous mettre ensemble. C’est un moment historique mais c’est aussi un moment très sérieux. Nous allons former un bloc parce que nous n’avons jamais eu au Sénégal une gouvernance aussi cynique. »
«Cette nouvelle coalition est ouverte à tous les mouvements et partis pour ensemble, défier le régime en place», ont annoncé les leaders. Ils indiquent que des réunions et discussions seront tenues pour tracer les voies et moyens pour élire leurs leaders selon les résultats des élections. Sans marche ni rassemblement, ce bloc va pacifiquement se battre pour que les élections ne soient pas annulées ni repoussées. Après la signature du cahier de charges, les responsables de partis et mouvements se disent satisfaits de la tenue du lancement et appellent les autres opposants à venir les rejoindre, car ils sont ouverts à toute discussion.
le Parti démocratique sénégalais a déploré dans un communiqué « plusieurs jeux dans l’ombre ainsi que des subterfuges (…) qui plombent toute initiative de cette nature ». « Nous avons été pris au dépourvu et déplorons la méthode », affirme un cadre du PDS, qui souligne qu’il « aurait fallu prendre le temps de convenir des modalités d’une alliance ».
Il faut signaler que le Congrès de la Renaissance Démocratique et la Coalition JOTNA (Abdoul Mbaye, Thierno Alassane Sall, Mamadou Lamine Diallo, Bruno d’Erneville (…) ont refusé d’ « embarquer dans un projet, sans débat… « .