Le président de la république a adressé un sévère coup de semonce au cours du Conseil présidentiel dédié à l’emploi à l’insertion des jeunes aux auteurs des manifestations qui ont éclaté en fin février début mars à Dakar et dans plusieurs régions du pays. Macky Sall a mis en garde tout le monde qui l’Etat ne se laissera pas faire.
Des manifestations violentes qui ont couté la vie une dizaine de morts et aucune arrestation à ce jour. Face à un parterre d’invités Macky Sall s’est voulu ferme : « Ce qui s’est passé en mars dernier ne se reproduira plus. Il ne faut pas croire un seul instant que l’Etat est faible. Ce serait une grave erreur. Si le Sénégal n’était pas un pays démocratique, croyez-moi le bilan aurait été catastrophique », a déclaré le chef de l’Etat.
Analysant ces manifestations meurtrières Macky Sall d’avertir ceux qui tenteront de semer le désordre : «Il y a des pays où un citoyen normal ne penserait pas une seule seconde à attaquer une gendarmerie où on stocke des armes, attaquer des tribunaux ou brûler la maison des gens gratuitement. Si le Sénégal n’était pas une grande démocratie, croyez-moi, le bilan aurait été catastrophique. Il n’est pas possible, dans un pays, de se réveiller et tout détruire sans conséquences. Même en étant démocrates, il y a des limites que tout le monde doit respecter», a-t-il martelé.
Des manifestations qui ont été déclenchés par l’arrestation du député Ousmane Sonko suite à une plainte déposée par une jeune dame du nom de Adji Sarr qui l’accuse de viols répétitifs et de menaces de mort.