Le projet a été adopté après le constat suivant : « 77 % des jeunes femmes et adolescent·e·s de 15 à 19 ans rapportent des besoins en planification familiale non satisfaits », note le communiqué de l’ambassade de France.
Une nouvelle convention de financement a été signée par l’AFD dans le cadre du projet SANSAS (Santé sexuelle et reproductive des adolescent.e.s et jeunes du Sénégal). Il s’agit d’une initiative d’accès aux services de planification familiale et aux méthodes contraceptives. Il sera coordonné par l’ONG Solthis, en consortium avec ENDA Santé, Equipop, le LARTES et le RAES.
Sur ce, 8 millions d’euros ont été éjectés par l’Agence Française de Développement pour renforcer les compétences des professionnels de santé, les enseignants et personnels éducatifs, les parents d’élèves et leaders communautaires, à réduire les discriminations et les violences basées sur le genre et à fournir aux communautés et aux décideurs des connaissances approfondies afin d’influer sur l’adoption de politiques plus favorables aux droits de la santé sexuelle et reproductive. « Le projet impliquera activement les 25 000 jeunes et adolescents ciblés, afin de favoriser leur appropriation et de renforcer leur pouvoir d’agir (empowerment).
Il touchera également selon Le Soleil quotidien, 260 professionnels de santé, 200 agents de santé communautaire de 30 structures de santé, 125 décideurs politiques au niveau local et national, 920 membres du personnel scolaire, 12 240 parents d’élèves et 200 leaders communautaires, religieux et coutumiers », précise la note.