Les pays africains ont officiellement commencé à commercer dans le cadre de la nouvelle zone de libre-échange à l’échelle du continent ( Zlecaf) vendredi 1er janvier, après des mois de retard causé par la pandémie mondiale de coronavirus.
En pratique, rien ne change dans l’immédiat. Car la Zlecaf est en cours de construction, et de nombreux points restent à négocier. Mais on connaît au moins l’horizon : d’ici 15 ans au maximum, les pays devront avoir aboli entre 85% et 90% des tarifs douaniers sur les biens et les services qu’ils échangent.
La zone de libre-échange continentale africaine vise à rassembler 1,3 milliard de personnes dans un bloc économique de 3,4 billions de dollars qui sera la plus grande zone de libre-échange depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce.
Sur les 54 pays du continent, 34 ont déjà ratifié le traité instaurant la ZLECAf depuis l’accord inaugural de Kigali, en mars 2018. L’objectif est d’augmenter le niveau des échanges intra-africains pour les faire passer de 16% aujourd’hui à 60% en 2034.
La Zlecaf prévoit la suppression entre 85% et 90% des tarifs douaniers sur les biens et les services d’ici une quinzaine d’années.