Des malfaiteurs, armés de pistolets et de coupe-coupe, se sont introduits, dans la nuit du mardi 21 au mercredi 22 janvier 2020, dans la maison où vivaient deux disciples de Baye Niass, en l’occurrence Abdou Aziz Cissé (49 ans) et son fils Bassirou Cissé (18 ans), tous de nationalité américaine. Plus de trois millions F CFA auraient été emportés par les malfaiteurs.
Selon certains, la négligence des blouses blanche de l’hôpital El Hadji Ibrahima Niass a certainement causé la mort de ce jeune jeune américain disciple de Baye Niasse. Il y’a eu négligence imaginez, les deux patients sont arrivés dans cet hôpital vers 4 heures du matin ,mais mais c ‘est finalement qu’à 11 heures que les médecins se sont ramenés pour le soigner. Pendant ce temps, le jeune homme s’était complètement vider de son sang. Et ce qui nous déplaît plus, c’est qu’ils ont dit qu’ils n y’avait pas d’argent pour la prise en charge », déplore un des talibés.
Mais cette thèse sera réfutée par le Dr Kalidou Ly face à la presse qui selon lui « Nous avons besoin de rétablir la vérité des faits. Nous avons reçu ce matin, vers 5h du matin, un père et un fils qui ont été agressés. Donc à l’arrivée, ils présentaient tous les deux des traumatismes crâniens ouverts. Le fils était plus atteint, le père un peu moins », a t-il relaté premièrement.
Il rajoute que, « Nous avons tous les bilans radios et ceux sanguins des deux patients. Ce qui devait être a été fait et à l’heure actuelle nous avons le bilan complet du père qui a un trauma ouvert de la main et des pallies superficielles et des traumas cranio-encéphalique. Pour ce qui est du fils que nous avons malheureusement perdu quand il est arrivé, il présentait un traumatisme crânien encéphalique grave avec une altération de la conscience et un état hémodynamique qui est instable ».
Ces derniers ont été acheminés à l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack. Mais malheureusement, le jeune Bassirou Cissé n’a pas survécu à ses blessures. Il est passé de vie à trépas quelques heures après son évacuation. Sur place, certains dénoncent la négligence des médecins de l’établissement qui aurait favorisé le décès du jeune homme. Une thèse battue en brèche par Dr Kalidou Ly, dudit hôpital. Face à la presse, il a rejeté les accusations portées contre eux expliquant comment les deux patients ont été accueillis et les soins qui leur ont été administrés.
Toujours dans ses défenses, « Dans ces conditions, il fallait privilégier la stabilité hémodynamique et le calmer avant de faire autre chose. Donc pour lui aussi, les formulaires de prises de soins des urgences ont été utilisés. Il a bénéficié d’un bilan sanguin préalable. On ne pouvait pas le transporter pour faire des radios parce qu’il fallait régler son problème. Il a été mis hors de danger. Le malade a été amené au scanner.
Mais certains parlent aussi de l’insécurité qui règne à Kaolack depuis des années. « Un véhicule 4×4 aurait causé la peur au sein de la ville religieuse « tout le monde a peur de sortir à certaines heures à cause de cette bande qui a terrorisé les kaolackois. Ils sont armés et très dangereux , la police même ne peut faire face à eux », raconte -t-il.