« Décès Ahmed Bachir Kounta »
-« Un monument s’effondre » : L’Enquête
-« Un monument de la presse tire sa révérence » : Sud Quotidien
-« Un monument du journalisme s’en est allé » : Le Témoin
-« Le Sénégal perd une voix » : Le Quotidien
La presse nationale a tenu à rendre un hommage unanime au défunt journaliste Ahmed Bachir Kounta. Présent sur toutes les Unes des journaux, autant l’Enquête, Le Quotidien, Sud Quotidien, que Le Témoin, ils ont dressé le portrait de celui que les journalistes appelaient affectueusement ‘’doyen’’.
« Journaliste, homme religieux, sénateur, haut-conseiller des collectivités territoriales, Ahmed Bachir Kounta a eu une vie remplie. En tant que journaliste, il a passé toute sa carrière à la Rts en cumulant plusieurs fonctions au sein de la radio et de la télévision. Politiquement, il fut sénateur sous le régime du président Abdoulaye Wade et haut-conseiller des collectivités territoriales sous Macky Sall, » écrit-le Quotidien.
« L’élégance dans ses prises de paroles en public le définissait. En plus de la langue de Kocc qu’il assurait avec une certaine éloquence sur les plateaux de télévision, il avait le verbe facile en français et en arabe, » lit-on dans l’Enquête.
En plus de son appartenance au foyer des ‘’Kuntiyou’’ de Ndiassane, dont il fut pendant plusieurs années le porte-parole, Ahmed Bachir Kounta a inspiré, participé à la formation de plusieurs générations d’homme de médias. Par sa simplicité, sa pondération, sa piété, il est présenté comme un ‘’ modèle’’, » apprend-on de Sud Quotidien.
« Le fils de Sidy Aly Kounta et de Sokhna Fatou Diagne, petit-fils direct du fondateur de la capitale spirituelle de la Qadiriya, Ndiassane né le 1er mars 1937 à Saint-Louis s’était placé à la 5e position au rang des dignitaires de la famille Al Kountiyou, » nous-renseigne-le Témoin quotidien.
Actualité politique
Dans Le Témoin quotidien du jour, une page ‘Magazine’ avec une interview du groupe ‘Keur Gui’, avec ses membres Thiat et Kilifeu. Les deux activistes ont fait l’actualité ces jours précédents avec leur single ‘Sai Sai’ et leur arrestation qui s’en est suivie. Connus pour la virulence de leurs textes depuis l’existence de ce groupe qui a vu le jour à Kaolack, ils ont encore fait feu de tout bois en tirant à boulets rouges sur le régime en place tout s’en prenant aux transhumants qui sont tout simplement qualifiés de ‘’boubous golos’’ (singes) », mentionne le journal.
Le Témoin de poursuivre avec ses invités, « a propos de la décision du Conseil Constitutionnel de retenir cinq candidats, Thiat affirme que cela ne leur inspire aucune confiance. « Nous nous attendons à tout avec ces gens-là. Tout est fait pour essayer de détourner le vote des sénégalais. Nous avons toujours été déterminés à faire réfléchir les sénégalais, tout en les invitant à sécuriser leurs votes. Il faut tout faire pour contrecarrer leurs funestes plans. Macky Sall ne peut nous imposer toujours ses points de vue, » rapporte-le journal à propos de Thiat.
« Macky Sall est entrain de saboter et de détruire tous les acquis démocratiques de ce pays. Le Ps et le Pds ne seront pas partants pour ces élections. C’est très grave et assez révélateur de l’état d’esprit de ces gens-là, » dixit-Kilifeu.
Au sujet de leur controversé single pour lequel on leur dit avoir manqué de respect au président de la République, Thiat affirme : « C‘est avant tout une œuvre artistique citoyenne pour une contribution du groupe Keur Gui à la veille des joutes électorales. C’est notre contribution en tant qu’artistes engagés. C’est le véritable bilan de Macky Sall que nous avons dressé à travers ce sa personne et ne peut réfuter nos dires. Il nous avait promis cinq ans, il fait sept ans, c’est un ‘sai sai’. Il avait dit que son frère ne sera jamais impliqué dans la gestion de l’Etat, il ne l’a respecté donc, c’est un ‘sai sai’. Il condamnait la transhumance et il est entouré de ‘boubous golos’ (singes) transhumants, ‘sai sai’. »
Kilifeu : « Il faut que les gens respectent notre intelligence. Nous sommes des artistes. Et puis ‘sai sai’ est juste un terme pouvant signifier vicieux, coquin, malicieux. »
Concernant l’actualité Sonko, combattu de partout par des bras armés du pouvoir, ces deux membres de ‘Y en a marre’ avancent que cela n’a rien de surprenant venant de la part de ce régime spécialiste en diabolisation. Ils estiment d’autre part que, Sonko devrait répondre à toutes ces graves accusations afin de lever tout doute puisqu’il aspire à diriger le peuple sénégalais.
Thiat et Kilifeu affirment sortir un album très explosif qui sera titré ‘Secret d’Etat’. Pour ce faire, ils iront à l’étranger enregistrer ce brûlot.
« L’Afrique ne peut se développer avec une jeunesse qui insulte ses présidents, » affiche Enquête à sa Une.
Au tournant, pendant que les institutions financières internationales tirent la sonnette d’alarme sur la dette des pays africains, le chef de l’Etat sénégalais, lui, plaide pour que les bailleurs de fonds leur fassent confiance. « Il n’y a aucun risque à prêter de l’argent aux pays africains. » C’est l’assurance qu’a donnée, jeudi 17 janvier, le chef de l’Etat à l’ouverture de la 3e Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique.
Selon le président Macky Sall, l’Afrique ‘’paie sa dette malgré les difficultés’’. Présidant la cérémonie d’ouverture, le président Sall a aussi abordé la problématique ‘’capitale’’ de l’industrialisation du continent. « L’Afrique, en quête d’émergence ne peut se résilier à la seule exportation de matière première brute, souvent mal rémunéré et à des prix aléatoires. L’Afrique qui émerge, c’est celle qui transforme ses matières premières, » dit-Macky Sall, rapporté par l’Enquête.
Sur un autre registre, le président s’est attardé sur les insultes proférées à son encontre via les réseaux sociaux, d’après les quotidiens Le Témoin et Enquête. Interpellé lors du débat sur ce qu’est l’émergence africaine, le président Sall en a profité pour lancer des piques à une certaine frange de la jeunesse sénégalaise et aux Ong. « On a besoin d’une jeunesse dynamique qu’il faut bien former, pas d’une jeunesse former à insulter le chef de l’Etat et des Ong qui vous font croire que c’est cela qui fait avancer votre pays. Il faut une jeunesse qui s’implique dans la production, » martèle-t-il dans les colonnes de l’Enquête.
« La société civile refait les Assises nationales, » pointe Le Quotidien à sa Une
Finalement, le Forum Afrikajom center n’est pas loin des Assises nationales de l’opposition, aujourd’hui au pouvoir, lit-on dans Le Quotidien. Après avoir diagnostiqué durant deux jours le système politique et institutionnel du Sénégal, les participants ont retenu une série de mesures à appliquer pour instaurer une démocratie forte. Lors de la clôture de cette manifestation ont prôné des réformes institutionnelles et rappelé les tares du système actuel. Alioune Tine et Cie constatent les dysfonctionnements continus des institutions de la République, devenus porteurs de menaces pour la paix, le caractère inefficace du dialogue, la rupture de règle de consensus, la fréquence de la violence dans le fonctionnement des institutions et même de la société… Pour que l’Administration soit efficace le forum estime qu’elle doit être neutre et impartiale ; d’où la proposition d’établir ‘’un système d’incompatibilité pour éviter l’implication des hauts fonctionnaires dans les activités politiques. » Le document s’adresse aux médias, aux organisations de la Société civile et aux partis politiques. Concernant ces derniers, il leur est recommandé de ‘’susciter l’adoption de mesures en faveur de la rationalisation des partis politiques et de leur financement. »
« Les jeunes de l’opposition ‘’brûlent’’ les ‘’talataay’’ Bokk Gis Gis, » à la Une du Témoin
L’opposition aussi a eu sa part du butin ‘Unes’ avec les ‘’ talataay Bokk Guiss Guiss’’. Les points de presse, sit-in de l’obélisque entre autres… les jeunes et militants de l’opposition en ont marre. Et ils l’ont violemment fait savoir au siège de Bokk Guiss-Guiss de Pape Diop. Face à ce qu’ils qualifient de stratégie de ‘’peureux’’ et ‘’poltrons’’, les jeunes de l’opposition ont délogé leurs dirigeants pour les contraindre à descendre dans la rue et à transformer leurs mille et un plans en… actions ! Et surtout, engager un rapport de forces sur le terrain pour faire plier le régime de Macky Sall, « relate-le Témoin.
Sport
Au programme de l’actualité sportive, un portrait de la basketteuse Ndeye Sène, signé Enquête. Dans cet entretien, l’ancienne joueuse de l’As Ville de Dakar qui a rejoint le Dakar université club (Duc) cette saison affirme n’avoir jamais quitté la sélection nationale. Concernant sa non sélection à la Coupe du monde féminine de basket (Espagne-2018), elle affirme : « C’était une étape très dure. La difficulté se trouvait sur le fait que je n’ai pris à ce Mondial, alors que je faisais partie des joueuses qui ont qualifié l’équipe nationale en 2017 au Mali. Mais, je ne vais jamais contester une décision d’un entraîneur, parce qu’il ne peut pas choisir sans exclure. Jouer la Coupe du monde de 2018, c’était un objectif, mais Dieu ne l’a pas voulu. J’estime que ce Mondial ne faisait pas partie de mon destin, » avance-t-elle.