Le Quotidien axe sa Une sur le Conseil Constitutionnel.
« Macky crée 2 nouveaux sages, » charge-le journal.
A deux mois et demi, soit 73 jours de la Présidentielle de 2019, le président de la République a nommé 2 nouveaux membres au Conseil Constitutionnel. Le Pr Ndiaw Diouf, professeur titulaire de droit privé à l’Ucad est devenu au passage vice-président de cette juridiction. Il s’agit, en ce qui concerne les nouveaux arrivants, de Mouhamadou Diawara, ancien président de la Chambre administrative à la Cour suprême et d’Abdoulaye Sylla, ancien président du Conseil de régulation de l’Autorité des marchés publics (Armp). Ils sont nommés par le décret présidentiel numéro 2018 21-26 du 6 décembre 2018 et complètent la liste des membres de cette institution rallongée de 5 à 7 depuis le référendum du 20 mars 2016. Les sieurs Diawara et Sylla débarquent pour un mandat de 6 ans non renouvelable, au moment où les candidats à la Présidentielle du 24 février 2019 déposent leurs listes de parrainage auprès des « Sages ». Avec l’arrivée de ces deux nouveaux membres, le Conseil constitutionnel est maintenant composé du Président Papa Oumar Sakho, de son vice-président Ndiaw Diouf, ainsi que de Mandiogou Ndiaye, Saidou Nourou Tall, Abdoulaye Sylla et Mouhamadou Diawara, ainsi que de Madame Bousso Diao Fall, Malick Diop, dont le mandat était terminé, quitte ainsi définitivement le Conseil, avec l’arrivée des deux nouveaux membres, » renseigne-le Quotidien.
Actualité santé : « 650 000 sénégalais souffrent d’insuffisance rénale sans le savoir, » titre-le journal L’AS.
A sa Une, le quotidien L’AS s’est intéressé à la santé. Dans une interview, le Pr Abdou Niang, chef du service Néphrologie de l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye a mis en lumière différents aspects en rapport avec l’insuffisance rénale.
« C’est l’incapacité du rein à faire ses fonctions », définit-le Pr. Le rein a essentiellement deux fonctions : la fonction d’épuration et celle de régulation. Il régule tout le sang qui passe à l’intérieur de l’organisme, c’est pourquoi, quand il travaille on ne le sent pas, mais quand il ne travaille pas, il y a énormément de perturbation dans l’organisme. Le tabagisme, l’alcool et la sédentarité sont des facteurs favorisant. La population particulièrement exposée dans notre pays est celle s’adonnant aux médicaments traditionnels, » lit-on dans L’AS.
« Aujourd’hui, cette maladie est tellement importante dans le pays et dans le monde que l’on ne cesse de dire que le véritable combat, c’est la prévention. La première chose à éliminer, c’est la consommation de sel. Le sénégalais consomme 20 à 30 gr de sel par jour », renseigne-le Pr dans L’AS. Et le plus grand danger de quelqu’un qui est en insuffisance rénale c’est qu’il ne le sait pas. Cette maladie est appelée, « le tueur silencieux ». Vous pouvez détruire 75% de votre rein et vous ne sentirez rien du tout, » poursuit-le Pr Abdou Niang.
Par rapport à la prise en charge de la maladie le Pr affirme : « C’est vrai que c’est chère. Au Sénégal, nous avons moins de 1 000 malades traités et ils coûtent à l’Etat du Sénégal, presque 8 milliards. Chaque malade de dialyse branché en 4h de temps consomme 150 litres d’eau. 650 000 sénégalais souffrent de la maladie chronique rénale et la grande majorité ne le sait pas ».
Actualité politique : « Course au dépôt des dossiers de candidature au Conseil Constitutionnel : Karim et Khalifa traînent les pieds, » affiche à sa Une Sud Quotidien.
Sud se pose des questions sur les candidatures de Khalifa Sall et Karim Wade.
« Bien avant l’heure, des mandataires de candidats pour la prochaine présidentielle ainsi que des candidats eux-mêmes, n’ont lésiné sur aucun moyen pour faire partie des premiers à déposer leurs dossiers. Au final, 11 d’entre eux ont vu leurs dossiers déposés au Greffe des ‘7 sages’. Sur cette liste de candidats à la candidature, ne figurent pas les noms des deux candidats, Khalifa et Karim, considérés comme des adversaires redoutables pour le régime de Macky Sall, d’où leurs démêlés avec dame justice. Pourquoi n’ont-ils pas bataillé comme leurs adversaires, pour obtenir une bonne position dans l’ordre de dépôt ? Qu’est-ce qui fait qu’ils n’ont pas déposé leurs dossiers ? Le journal s’interroge. Ce qui est constant, c’est que ces deux candidats traînent le pas, alors que le risque de doublons de signatures, avec comme corollaire la perte de parrains, reste bien réel », lit-on dans les colonnes de Sud Quotidien.
En dessous de l’article, le journaliste-analyste politique Momar Diongue, expose son avis sur le retard dans le dépôt des dossiers de ces deux candidats. Sa conviction à lui c’est que l’absence de précipitation pour le dépôt des dossiers de candidature du candidat du Pds Karim Wade et celui de la coalition Taxawu Senegaal, Khalifa Sall, se comprend parfaitement, même si les cas qui semblent similaires sont en réalité différents. Momar Diongue pense pour le cas de Karim Wade, il y a des limites objectives à l’acte de dépôt de la candidature. Concernant le cas de l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, M. Diongue dit comprendre que ses partisans soient en expectative de ce qui va se faire le 20 prochain, car trois cas de figure se présentent à lui, à l’issue de son procès en appel à la Cour suprême.
Existence de caisses illicites dans des brigades : Le Haut commandant promet des sanctions
La Gendarmerie aussi fait la Une du Quotidien. Le général Cheikh Sène, haut-commandant de la Gendarmerie nationale, s’est exprimé sur l’existence de caisses illicites dans certaines brigades. En visite mercredi 12 décembre en visite à la Foire, le Haut-commandant, reconnaissant l’existence de caisses illicites dans certaines brigades a annoncé des sanctions. « C’est vrai qu’il a été décelé au sein de trois brigades de gendarmerie sur 120 que compte l’institution, des indices graves indiquant l’existence de pratiques illicites. Ces actes constituent des fautes graves, inacceptable, qui seront circonstanciées et sévèrement sanctionnées, » concède le général Cheikh Sène. Par contre, le directeur de la Justice militaire tient à préciser évidemment que tout le corps n’est pas concerné par cette affaire. « Ce que je voulais dire et le souligner avec force, c’est que la corruption n’est ni organisée ni généralisée au sein de la Gendarmerie nationale. » Pour prévenir de tels comportements, souligne-le journal, des mesures sont prises par le commandement. C’est le cas de la création de pelotons de surveillance routière qui sont mis à la disposition de l’inspecteur interne de la gendarmerie. Il y a aussi une meilleure optimisation du temps de présence des gendarmes sur les axes routiers.
Actualité sportive
Handball coupe d’Afrique 2018 (Finale) : L’Angola sacré, le Sénégal s’incline avec les honneurs
En finale de la 23e édition de la Coupe d’Afrique mercredi 12 décembre, au gymnase Nicole Oba de Brazzaville, les lionnes ont perdu (19-14) face aux Palancas Negras de l’Angola, qui décochent leur 13e titre. Les angolaises ont eu peur et elles ont eu chaud. Les sénégalaises leur ont opposé une grande adversité, avant de perdre une finale âprement disputée. Avec une bonne défense et une attaque de feu, à la 13e minute, le Sénégal porte déjà le score à 9-1. L’équipe angolaise n’a jamais été malmenée de la sorte depuis le début de la compétition. Au fil des minutes, elles commencent à se réveiller face aux sénégalaises qui ont toujours l’avantage jusqu’à la pause : 10-7. En seconde période, la rencontre prend une autre tournure. Le problème de rotation côté sénégalais commence à sauter aux yeux. A la 36e minute, les championnes d’Afrique remettent les pendules à l’heure (10-10). N’arrivant plus à suivre le rythme intense des Angolaises, auteurs de 12 réalisations sur des tirs de loin, les Sénégalaises n’auront marqué que 4 buts seulement. Score finale : 19-14. C’est leur seule défaite dans la compétition. Ainsi, l’Angola, le Sénégal, et la RD Congo représenteront l’Afrique au championnat du monde en décembre 2019 au Japon.
Distinctions individuelles
A l’issue de cette Coupe d’Afrique déroulée du 2 au 10 décembre à Brazzaville, la Confédération africaine de Handball a constitué son équipe dans laquelle se retrouvent deux sénégalaises : la gardienne Hadatou Sako et l’ailière gauche Awa Diop. Ce privilège n’est pas donné à n’importe qui. Hadatou Sako et Awa Diop, meilleure joueuse du quart de finale contre la Guinée, ont eu l’insigne honneur de faire partie de l’équipe-type de la 23e édition de la Coupe d’Afrique.