Ce 02 avril marque la journée internationale du fact-checking qui signifie en anglais la vérification des faits. Il s’agit d’un traitement journalistique qui a pour objectif de vérifier des affirmations de responsables politiques, des éléments de débats public, les rumeurs ou autres fausses nouvelles qui se répandent notamment sur la toile.
L’objectif du fact-checking est d’inciter les personnalités publiques à ne pas donner des fausses informations. Cette pratique anglo-saxonne est en train de gagner du terrain dans les pays francophones.
En France, presque tous les grands médias ont leur rubrique Fact-checking, Des Observateurs de France 24 aux Décodeurs du Monde. Ils se lancent tous à la chasse à la désinformation. De nos jours avec l’internet, les rumeurs ou autres fausses informations peuvent rapidement devenir virales.
Au Sénégal, c’est Africa-Check qui s’est spécialisé en Fact-checking. Son crédo, « séparer la réalité de la fiction ». Selon les journalistes de ce média pas comme les autres, ils visent à mieux expliquer les choses. Elle vise à promouvoir la précision dans le débat public et dans les médias en Afrique.
Africa Check, a reçu en 2017 le « Prix francophone de l’innovation dans les médias ». L’organisation a but non lucratif tente d’impulser la cuture du fact checkingt dans les médias sénégalais. Un cours de vérification des faits est d’ailleurs dispensé à l’école de journalisme E-jicom où est basé l’organisation à but non lucratif qu’est Africa Check. Des séances de formations sont d’ailleurs organisées à l’intention des journalistes afin de promouvoir le fact-Checking.