Selon les promoteurs de la journée, il s’agit de lutter contre l’addiction à la cyber dépendance, protester contre l’intrusion des pubs qui se font passer pour de l’information (à croire qu’ils ne connaissent pas Google…) et rappeler à Facebook le (1er réseau social) qu’ils ne seraient rien sans leur clients… pas moins que cela !
Ces derniers insistent aussi sur la sécurisation nécessaire de l’outil qui est plutôt du genre perméable à de nombreuses attaques et autres pillages d’informations.
Toutefois, la préoccupation est compréhensible, notamment pour les jeunes qui sont hyperactifs sur Facebook et qui ne sont pas conscients qu’en s’exposant trop, ils risquent de se retrouver dans des postures désobligeantes.
Au Sénégal, la journée pourrait passer sous silence, car les rares personnes approchées, ont déclaré ne pas en être informées. Cependant, une fois informée, la majorité n’a pas trouvé l’utilité de la célébration de cette journée. Daour Samb conseiller commercial, dit se connecter 24/24 et 7 jours sur 7. Pour lui, « au lieu de célébrer une journée sans Facebook, il serait plutôt intéressant de consacrer une Journée en l’honneur de ce réseau social ».
« Cette journée, n’a pas d’importance », dit Landing Goudiaby. Le jeune homme travaille comme livreur dans un fastfood. Selon ses dires, « Facebook est incontournable, ça n’a rien avoir avec les autres réseaux sociaux ».
Pourtant malgré cette addiction visible des jeunes face au réseau, il y a certains jeunes qui ne sont pas pour autant « accros » et utilisent le réseau avec raison. Fatoumata Dieng, étudiante autrefois, dépendante de Facebook, confie avoir pris ses distances pour des raisons scolaires. « Il fût un temps où j’étais vraiment accro à Facebook. Mais avec l’école, les révisions et les examens, j’arrive à faire des jours sans me connecter ».
Suivant ses dires « la journée Facebook peut être effective comme les autres journées mondiales si, les promoteurs s’activent sérieusement en mettant en avant les méfaits de son utilisation ».
Au sortir de ces échanges, il en ressort que la Journée Mondiale de Facebook a encore du chemin à faire pour être célébrée aux quatre coins du monde. Toutefois, elle a le mérite de faire réfléchir les utilisateurs du réseau social, comme elle a aussi le mérite de rappeler à Mark Zuckerberg que les utilisateurs de Facebook ne sont pas seulement sa source de revenus, ils sont également ses ‘’partenaires’’ et c’est aussi ça le Web 2.0.