La malnutrition est une des principales causes de mortalité infantino-juvénile au Sénégal selon un rapport de politique nationale de développement nutritionnel. Selon ce document, « 19% des enfants âgés de moins de 5 ans souffrent de retard de croissance, 6% d’entre eux sont atteints de malnutrition aiguë et 13% souffrent d’insuffisance pondérale. »
Cette situation alarmante s’explique par la non diversification du régime alimentaire de certains foyers en raison de la pauvreté.
Cependant, le Sénégal a réalisé des efforts considérables dans la nutrition. Ainsi, le taux de mortalité infantino-juvénile est-il passé de 121% en 2005 à 54% en 2014. C’est dans ce sillage qu’il a mis en place la Cellule de lutte contre la malnutrition (CLM) qui est chargée d’assurer le suivi et la coordination de la politique nationale de développement de l’Etat.
La CLM appelle à œuvrer à la mobilisation de financement « suffisant et durable » pour la nutrition, à la mise en place d’une véritable résilience des populations et à l’accès à l’eau potable et à l’assainissement de base.
De telles dispositions permettraient d’arriver à « assurer à tous un état nutritionnel satisfaisant particulièrement les enfants de moins de cinq ans, aux femmes en âge de procréer et les adolescents », indique le document.
Le document appelle également à prendre en compte l’éducation nutritionnelle chez tous les secteurs les connaissances en nutrition des acteurs et le statut nutritionnel des populations.