Accusés d’être des « espaces sûrs » pour les terroristes, YouTube et Facebook sont le viseur de la première ministre de la Grande-britannique Theresa May. Pourtant, ces plates-formes web ont fortement durci leur modération.
« Contribuer à la propagation du terrorisme ». Tel est le rôle joué par les réseaux sociaux selon le chef du gouvernement britannique. Elle n’hésite pas à accuser les géants du numérique après l’attentat de Londres ayant fait sept morts.
Tenant un discours sur le perron du 10 Downing Street, Theresa May, leur a reproché de fournir « au terrorisme des espaces sûrs pour se propager » et à appeler les « Etats démocratiques alliés » à nouer « des accords internationaux pour réguler le cyberespace et empêcher la propagation de l’extrémisme et du terrorisme ».
Depuis plusieurs mois, et au fil des attentats sur le sol européen, une forme de consensus, « ferme dans la forme mais flou sur le fond », selon certains experts, se développe en Occident autour d’une reprise en main par les Etats, des entreprises de l’Internet, accusées de laisser trop de latitude à la propagande terroriste sur leurs plates-formes.