La Coordination des leaders des groupes de voyagistes privés s’est réunie ce dimanche 28 mai. Au centre des discussions, les difficultés qu’elle éprouve dans l’organisation des pèlerinages surtout en relations avec les structures bancaires. « Nous avons vu que le riyal saoudien coûte excessivement cher. Mais le besoin n’existe plus parce qu’avant, c’était les taxes saoudiennes qu’on payait. Maintenant, il existe un portail électronique où on devrait virer l’argent. Mais à chaque fois que la banque nous donne des (codes), arrivés en Arabie Saoudite, notre argent n’est pas disponible. On est donc obligé de payer et se faire rembourser par la banque », a expliqué Palla Mbengue, Pdg de Lébougui Voyages et membre de la Coordination des leaders des groupes de voyagistes privés.
Le deuxième souci, selon lui, reste le site choisi pour abriter les inscriptions et les visites médicales. « Du Cices, l’on est passé au Centre d’études de recherches et de formation sur l’islam, sis à Liberté 6. On a informé le délégué qu’il n’y a que 8 box, donc 8 médecins pour 10 500 pèlerins », déplore –t-il.
Les 286 organisations privées retenues pour convoyer 9500 des 10 500 pèlerins sénégalais pour le hadji 2017, interpellent la délégation générale au pèlerinage et souhaitent que l’État leur donne l’autorisation de faire les inscriptions et les visites médicales sur l’ancien site.