Le Qatar dit ne pas se retrouver dans les accusations portées contre lui par par l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l’Egypte.
A travers un communiqué rendu public ce vendredi 9 juin, Doha juge « infondées » le contenu de la liste, publiée dans la nuit par l’Arabie saoudite et ses alliés.
« Le récent communiqué publié par l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l’Egypte (…) confirme une nouvelle fois des accusations infondées », a réagi le gouvernement qatari dans un communiqué.
« Notre position dans la lutte contre le terrorisme est plus forte que celle de beaucoup de signataires de ce communiqué conjoint », a affirmé le Qatar.
Un peu plus tôt, Doha avait affirmé refuser toute intervention dans sa politique étrangère et exclu que la tourmente actuelle dégénère en conflit armé.
Le Lundi 5 juin, l’Arabie saoudite, les Emirats, Bahreïn et l’Egypte ont rompu leurs relations diplomatiques avec Doha en l’accusant d’entretenir des liens avec « des organisations terroristes et des groupes sectaires cherchant à déstabiliser la région, parmi eux les Frères musulmans, Daech (acronyme en arabe du groupe Etat islamique) et Al-Qaïda ».
Par la suite,certains pays africains comme la Mauritanie,le Sénégal et le Tchad sont entrés dans la danse en rappelant leurs ambassadeurs près du Qatar pour consultations.

