Une enveloppe de 2500 millions de dollars pour l’érection d’une Silicon Digitale africaine. L’annonce a été faite ce lundi 15 janvier à Abidjan par l’entrepreneur sénégalais, Karim Sy qui prend part à la première édition du forum sur le numérique dénommé African Digital Week, organisé par la commission économique numérique de la confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, en partenariat avec le groupement des opérateurs du secteur des technologies de l’information (Gotic) et l’union nationale des entreprises de télécommunications. Un nouveau tournant dans l’appropriation par les jeunes africains de l’industrie numérique.
Karim Sy, Président-fondateur Ashoka fellow, membre du conseil pour l’Afrique à l’Élysée a profité de cette rencontre des acteurs et chefs d’entreprises évoluant dans le secteur du numérique, tenue dans la capitale abidjanaise pour annoncer le financement d’un montant de 2500 millions de dollars pour la formation des jeunes africains en partenariat avec le groupement des opérateurs du secteur des technologies de l’information (GOTIC).
Le thème de cette première édition s’intitule : « Quels modèles de transformation digitale pour réussir le développement et social de l’Afrique ? »
Et, durant, trois jours, les panélistes ont débattu sur la recherche des mécanismes et solutions, afin de répondre aux besoins des populations et surtout celui de faciliter un libre accès à la jeunesse et à toute la communauté africaine, très en retard en matière du numérique.
Ce forum est une rencontre qui vise à créer une synergie de réflexions et d’actions, en rapport avec les défis à relever les perspectives de développement dans le secteur numérique.
Selon les panélistes, en Afrique, c’est près de 388 millions d’habitants qui utilisent le numérique sur 1 milliard 200 millions de personnes que compte le continent. Le numérique est un vecteur de création d’emplois pour le secteur surtout une opportunité pour les entreprises de vendre les marchandises via le net. Cet outil offre plusieurs atouts pour valoriser son patrimoine dans l’écosystème visuel.

