Le président de la République, Macky Sall a présidé ce jeudi, la rentrée solennelle des Cours et Tribunaux pour l’année judiciaire 2017-2018. Le thème de cette année a porté sur : « Le contrôle juridictionnel de l’administration ».
Le chef de l’Etat a salué la pertinence du thème. « Cette année, en choisissant comme thème le « contrôle juridictionnel de l’administration », j’ai voulu rappeler que l’Etat, de par ses moyens humains et matériels qui constituent son administration, centrale, déconcentrée ou décentralisée, a pour mission principale la poursuite de l’intérêt général, dans le respect de la loi et des droits du citoyen.
Dans une République comme la nôtre, dont le fonctionnement repose sur un principe fondamental, « Le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple », l’ordre public basé sur la confiance ne peut s’établir durablement que dans le respect, par tous, de la loi », a-t-il dit.
C’est pourquoi, ajoute-t-il « très tôt, le Sénégal a fait le pari de se doter d’un ensemble d’institutions fortes, caractérisées par la séparation des pouvoirs ainsi que la lisibilité et la conformité de sa législation avec les principes fondamentaux de droit ».
Macky Sall a en outre invité « le gouvernement à œuvrer davantage à la modernisation de l’Administration, dans le respect des principes intangibles de légalité et de continuité, gage de démocratie et de bonne gouvernance ».
Le président de la République a rappelé les efforts inlassable de son gouvernement pour un accès équitable à la justice, des efforts qui seront poursuivis, « l’Etat a entrepris des efforts importants pour moderniser la carte judiciaire et rapprocher la justice du justiciable ».
Dans son allocution, le chef de l’Etat s’est dit ouvert à toutes les questions relatives à la modernisation de la justice sénégalaise.
Abordant la brûlante question relative à la présidence du Conseil supérieur de la magistrature, «le président de la République a aussi déclaré sa volonté de discuter sur la très controversée question du fauteuil du président du Conseil supérieur de la magistrature, qu’il occupe».
Selon, «lui il n’y a pas de sujet tabou dans la réflexion sur la modernisation de la justice. Je suis ouvert à toutes les questions, y compris à celles relatives au Conseil supérieur de la magistrature tant agitée dans la presse », a-t-il dit devant un parterre de juges et d’invités.
Macky Sall qui préside aussi la présidence du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) avait à ses côtés le Garde des Sceaux et ministre de la Justice, le Professeur Ismaela Madior Fall, le premier président de la Cour suprême, Mamadou Badio Camara, le président du Conseil constitutionnel, Oumar Sakho entre autres présidents de cours.

