Le journaliste d’investigation et critique du pouvoir et directeur de publication du site d’informations générales Dakarmatin en place a été arrêté hier par la Sûreté Urbaine sur ordre du Procureur de la république. Selon son avocat Me Clédor Ciré Ly, il lui est reproché la « publication de documents militaires sans autorisation de la hiérarchie de nature à nuire à la défense nationale, appel à la subversion ; recel et diffusion de documents administratifs estampillés secret et propagation de fausses nouvelles »
A la suite du Synpics – Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS) c’est au tour de la Coordination des associations de presse (CAP) de dénoncer avec la dernière énergie l’arrestation du journaliste Pape Alé Niang par la police.
Dans un message diffusé sur leur page Facebook, le Synpics dit suivre de prêt cette affaire et a commis Me Bamba Cissé pour assister ce confrère.
Le Synpics a pris contact avec l’avocat Me Bamba Cissé pour s’enquérir des motifs de cette arrestation et lui apporter toute l’assistance requise.
Le BEN du Synpics suit cette affaire avec intérêt en rapport avec les membres de la CAP (coordination des Associations de Presse)
La Coordination des associations de presse (CAP) qui n’est pas restée insensible à l’arrestation du journaliste Pape Alé Niang, va réunir ce lundi. En effet, dans un communiqué rendu public dimanche soir, elle a exprimé son soutien au journaliste critique du pouvoir.
A la suite de cette rencontre, la CAP compte faire une déclaration, ajoutant que « la liberté de presse n’est pas négociable ».
La Coordination des Associations de presse se réunit lundi à 12 heures sur l’arrestation de Pape Alé Niang, Réunion qui sera suivie d’une déclaration. « La Liberté de la Presse n’est pas négociable », disent-ils #LibertéEnchainée #Senegal
— Ayoba FAYE (@autruicomoi) November 6, 2022
Selon son avocat, Me Clédor Ciré Ly, qui s’est exprimé sur la RFM, il lui est reproché la « publication de documents militaires sans autorisation de la hiérarchie de nature à nuire à la défense nationale, appel à la subversion ; recel et diffusion de documents administratifs estampillés secret et propagation de fausses nouvelles ».