De Youssouf DIMMA correspondant de Teranganews à Ziguinchor
« Les autorités académiques s’étaient engagées à éponger les sommes dues aux enseignants non permanents (…) par la libération des troisième et quatrième tranches’’ du budget, « avec à la clé une rallonge de 1,68 milliard FCFA devant être prise en charge par la loi de finances rectificatives de mai 2022 », explique-son secrétaire général, Alpha Oumarou Ba.
SAES, la section du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ, sud) a décrété mercredi 29 juin un mot d’ordre de grève de 48 heures non renouvelable, pour réclamer des sommes dues au personnel d’enseignement et de recherche.
Son secrétaire général s’exprimait au cours d’un point de presse organisé par le SAES-UASZ, jeudi 29 juin, au sein de l’institution universitaire, en présence de membres du personnel d’enseignement et de recherche.
Les vacataires « sont effectivement rétribués. Mais le personnel d’enseignement et de recherche attend toujours de rentrer dans ses fonds », selon-le secrétaire général du SAES, section Université de Ziguinchor. « Nous avons décrété ces 48 heures non renouvelables en guise d’alerte. Si nous ne rentrons pas dans nos fonds, il est envisagé de durcir le ton par un boycott systématique de l’examen du Baccalauréat 2022 qui se profile à l’horizon », a mis en garde le syndicaliste.
Selon ledit secrétaire général, les sommes dues devraient permettre de payer « les heures supplémentaires, les cours mis en ligne, les missions préfinancées, l’avancement de carrière, les voyages d’études de l’année écoulée, ainsi que la dette due au restaurant du SAES ».

