Dans la nuit du 17 novembre 2025, une nouvelle attaque a frappé le nord-ouest du Nigeria. Vingt-cinq lycéennes ont été enlevées dans leur internat du Government Girls Comprehensive Secondary School de Maga, dans l’État de Kebbi. L’assaut a été mené aux premières heures du matin par un groupe d’hommes armés, lourdement équipés, qui ont pris d’assaut l’établissement alors que les élèves dormaient.
Selon les premières informations, les assaillants ont échangé des tirs avec les gardiens de l’école avant de s’emparer des jeunes filles. L’assistant du proviseur a été tué après avoir tenté de résister aux ravisseurs, tandis qu’un agent de sécurité a été grièvement blessé.
Les autorités ont immédiatement lancé une vaste opération de recherche mobilisant police, armée et groupes d’autodéfense locaux. Les investigations se concentrent notamment sur les zones forestières réputées servir de refuge aux groupes criminels actifs dans la région.
Selon Africa News , une lueur d’espoir a toutefois émergé : l’une des lycéennes enlevées a réussi à s’échapper et à regagner sa famille après avoir traversé la brousse.
Ce nouvel enlèvement relance le débat sur la sécurité dans les établissements scolaires du pays. Depuis plusieurs années, le nord-ouest du Nigeria fait face à une multiplication d’attaques menées par des groupes armés qui procèdent à des enlèvements de masse, souvent motivés par la demande de rançons.
Les familles, elles, restent dans l’attente, entre peur et incertitude, espérant un dénouement rapide et sûr pour les jeunes filles toujours retenues.
Genèse MOUKAHA

