En Mauritanie, les prix des légumes connaissent une hausse spectaculaire ces dernières semaines, particulièrement visible dans la capitale Nouakchott. Les tomates, par exemple, se vendent désormais autour de 40 ouguiyas le kilo alors qu’elles coûtaient entre 25 et 30 ouguiyas auparavant. Le poivron a presque doublé de prix, passant de 40 à 80 ouguiyas le kilo.
Cette flambée s’explique d’abord par la saison des pluies qui perturbe la production locale, réduisant l’offre sur les marchés. Les légumes cultivés dans le pays se font rares et ne suffisent plus à couvrir les besoins des consommateurs.
Dans ce contexte, les importations en provenance du Maroc prennent le relais pour approvisionner les marchés mauritaniens. Mais ces produits subissent une surtaxe douanière particulièrement élevée pendant plusieurs mois de l’année, ce qui contribue directement à renchérir les prix de vente.
Le journal Le360Afrique souligne que les commerçants et consommateurs constatent amèrement cette hausse généralisée. Beaucoup déplorent la disparition des légumes locaux et l’augmentation rapide du coût du panier alimentaire, qui pèse lourdement sur les ménages.
Genèse MOUKAHA

									 
					